INTRODUCTION
La deuxième réunion du Comité Scientifique (CS) du projet « Adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans un contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastoral au Tchad » (ACCEPT) s’est tenue en mode mixte (présentiel et virtuel) les 16 et 17 novembre 2021. Les travaux ont comporté des sessions en salle et une visite de terrain. L’agenda du CS est reproduit en Annexe 1. Le présent document constitue le rapport sur les points débattus et les recommandations du CS à l’endroit de l’équipe de mise en œuvre du projet. Il sera accompagné de toutes les productions issues du CS notamment les différentes présentations en PowerPoint.
La réunion a commencé à 09 h 10 avec les mots de bienvenue du Coordonnateur du projet ACCEPT, Professeur Mian-Oudanang, qui a remercié les membres du CS pour leur disponibilité et enthousiasme à accompagner le projet dans l’atteinte de ses objectifs scientifiques. Il a particulièrement remercié les membres qui ont pu faire le déplacement de N’Djamena malgré leur agenda chargé et le contexte de Covid actuel.
A 09 h 15, Mme la présidente du CS, Dr Ba-Diao a constaté l’atteinte du quorum (trois (3) membres présents en salle, quatre (4) membres participant à distance et un (1) excusé sur huit (8) membres au total). Elle a donc procédé à l’ouverture de la réunion en invitant chacun des membres à se présenter. La liste de présence est en Annexe 2 du rapport.
Le secrétaire du CS, M. Alinon, a ensuite lu les recommandations issues du CS du 19 janvier 2021. Le but était de les rappeler à l’attention des membres du CS afin de leur permettre d’en faire un suivi à l’issue des présents travaux. En réaction, les membres à travers l’intervention de Dr Ankogui-M’poko ont plutôt souhaité disposer d’un tableau synoptique synthétique listant lesdites recommandations, les actions entreprises afin de les mettre en œuvre et leur taux de réalisation. Un tel tableau est reproduit ici en Annexe 3.
La réunion s’est poursuivie avec l’examen du rapport des différentes activités du projet présenté par M. Alinon. La présentation a restitué surtout les actions à caractère scientifique et technique mises en œuvre sous les trois composantes notamment la production des connaissances, la co-construction d’innovations et la co-élaboration des outils d’aide à la décision. Les activités ne sont pas cloisonnées en soi, mais se complètent et s’intègrent sur la base des résultats intermédiaires issus des protocoles conduits par les groupes thématiques, des finalités attendues des recherches doctorales, et des conclusions d’études confiées à de l’expertise externe. L’approche retenue depuis la mission d’évaluation ROM (Result-Oriented assessment Mission), conduite par le bailleur (U.E.), est de concentrer les activités autour de sites fédérateurs pour avoir des résultats probants au vu du temps et des ressources limités restants au projet.
Le responsable de la composante 2, M. Djefil a présenté les résultats issus d’une des activités-phares de ladite composante. Il s’agit de la poursuite de la co-conception d’une offre adaptée de ressources fourragères en production intensive à haute valeur productive et nutritive. Les essais ont porté sur ce qui suit :
Une riche discussion a suivi les deux présentations. Dans le Tableau 1 est présenté le relevé des principales questions-réponses dont certaines ont trouvé de plus amples explications dans les présentations détaillées d’autres activités par composante.
Tableau 1. Relevé des principales questions-réponses et contributions relatives à la poursuite de la co-conception d’une offre adaptée de ressources fourragères en production intensive à haute valeur productive et nutritive
Question / Complément | Réponse / Clarification |
Détails à donner sur le séjour et les activités du doctorant Tahir Youssouf à l’Université Abomey Calavi | Il est prévu d’en parler l’après-midi lors du point sur la situation des thèses de Doctorat |
Les documents à examiner par le CS ont été envoyés avec retard | Les documents et présentations n’ont pas maturé au même moment et il fallait envoyer de préférence en un lot. L’équipe du projet doit s’employer à les envoyer au moins deux semaines en avance du prochain CS |
– Donner des détails sur les résultats scientifiques et les méthodes ? – Le processus de co-conception est-il assuré ? – Qu’en est-il de l’utilisation des critères des éleveurs dans l’orientation de la prévulgarisation ? | Les détails suivront dans la présentation par composante |
– le projet a beaucoup progressé malgré les difficultés – Risque de déphasage entre la soutenance des thèses et la fin du projet – Où en sont les travaux de thèse ? Quel est exactement le blocage ? – l’influence des cultures fourragères sur le caractère coutume de la transhumance de l’élevage traditionnel ? | C’est un souci réel au vu de la lenteur au démarrage pour bon nombre de doctorants. La coordination est ouverte aux propositions issues du présent CS Les expérimentations sur les cultures fourragères ne sont pas destinées à remplacer le mode transhumant à court terme, mais d’avoir des ressources alimentaires partout où les troupeaux se trouveraient, même s’il faut acheter |
Quels sont les fondements des accords/conventions afin de garantir leur durabilité | Les accords sont essentiellement institutionnels et sont suffisamment souples pour encadrer d’autres activités hors-ACCEPT entre l’IRED et ses partenaires (autres institutions de recherches, ONG, privés) |
Il y a nécessité de faire respecter un calendrier pour les recherches doctorales (notamment des restitutions tous les 6 mois) au risque de voir les investissements perdus. L’idée est d’obtenir des résultats intermédiaires à valoriser par le projet au cas où la thèse n’est pas soutenue avant la fin de ACCEPT | Recommandation à mettre en œuvre |
Les questions se posent sur où trouver les ressources pour cette culture fourragère irriguée. Quel est le regard des éleveurs par rapport aux cultures fourragères ? Quel est leur avis ? | Le diagnostic agropastoral a prouvé que les éleveurs n’ont pas été exposé par le passé à la pratique d’une telle culture. Mais l’idée est globalement bien accueillie |
Le SPIR (Spectrométrie Proche Infrarouge) donne une prédictibilité. Cependant, il faut mesurer la digestibilité avec les animaux pour plus de précision si la question du choix devrait se poser. | Recommandation à considérer par rapport à la disponibilité de fonds |
L’expérimentation des légumineuses est pertinente car les bénéficiaires finaux sont des agropasteurs mobiles. Souvent ce sont les protéines et l’azote qui manquent aux animaux et il faut donc complémenter avec l’apport en azote des légumineuses : c’est donc sur elles qu’il faut insister | Le principal objectif des cultures de la graminée fourragère irriguée testée est la production intensive de fourrages à haute teneur en azote/protéines. Non seulement la graminée est productive, mais surtout les résultats de recherche ont montré sa richesse en protéines qui peut aller jusqu’à 16% |
La meilleure technique de séchage est celle à l’ombre qui donne une bonne fenaison | Toutes les techniques étudiées sont de séchage à l’ombre |
– Avec toutes les expériences accumulées, il est possible de définir l’espèce au lieu de continuer à parler de sp. – L’analyse bromatologique complète doit être effectuée pour déterminer les quantités – Sur la digestibilité, les essais in vitro puis in vivo doivent être réalisées – Les aspects sociologiques et anthropologiques doivent être considérés | Le Maralfalfa étant un hybride reproduit uniquement par voie végétative (boutures) ne peut pas être défini comme une espèce ; c’est pourquoi le sp subsiste Les autres contributions sont bien notées. |
– Il est possible pour le Tchad d’évoluer vers un système national avec sa base de données / contacter le Laboratoire de Sotuba au Mali pour une éventuelle collaboration. – Prendre en compte les souches de Marafalfa car les variétés n’ont pas le même potentiel – Précision sur les noms locaux au Mali des légumineuses fourragères mixtes : Sangaranka (terme donné aux champions agricoles » et Djiguifa qui veut dire « qui comble l’espoir ». Ces noms ont été donnés par la commission nationale des Utilisateurs des résultats de la recherche du Mali | Recommandations bien notées |
Ces barrages souterrains ont des coûts d’investissement assez bas. Ainsi le BS1 de Korlongo (75m de long 2,80 de profondeur au centre) a été réalisé grâce au travail d’excavation de la tranchée et du puit fourni par la population, venue avec ses propres outils (estimé à 800 Hj d’une valeur estimée de 1 600 000 FCFA). Les coûts de matériels fournis ont été de 95 000 Fcfa (deux rouleaux de membrane en plastique avec ruban adhésif et un sac de ciment). Un puit busé de 0,8 m de diamètre et 6 m de hauteur a été construit latéralement grâce aux financements de la communauté (gravier et sable amené par la population soit 50 Hj à 100 000 Fcfa, 12 sacs de ciment à 96 000 Fcfa, des fers de 6 et de 8 à 150 000 Fcfa, un moule à buses utilisé et travail d’un maçon et ses aides pour 350 000 Fcfa).
Le coût total du BS et son puit busé a été donc de 2 391 000 Fcfa arrondi à 2,4 millions de Fcfa dont 2,3 millions ont été fournis par la population (main d’œuvre, ciment, fers, maçons).
Des suivis initiaux des niveaux d’eau en amont et en aval des BS et des suivis des retraits d’eau ont pu confirmer en 2020 l’intérêt « hydraulique » des BS. De nombreuses demandes de nouveaux BS ont été reçues localement et notamment de communautés d’éleveurs, mais, avant de diffuser cette innovation, un suivi scientifique détaillé et complet des volumes d’eau et des qualités des eaux utilisées est indispensable.
Les discussions consécutives à cette présentation sont résumées dans le Tableau 2.
Tableau 2. Relevé des principales questions-réponses et contributions relatives au suivi de l’expérimentation des barrages souterrains (BS)
Question / Complément | Réponse / Clarification |
– Quelle est la situation en aval des BS en termes de partage d’eau avec les autres utilisateurs des ouaddis ? N’a-t-il pas risque d’engendrer des conflits d’utilisation de l’eau qui est rare ? Une expertise de diagnostic scientifique plus approfondie serait utile. – Qu’en est-il des risques d’érosion et de dégradation ? | Comme tout barrage /dérivation, l’eau qui est stoppée/captée ne sera pas disponible en aval mais il n’y a pas de dégradation apparente puisque l’eau est stockée en profondeur sans modifier en rien la géométrie des alluvions. Le processus d’ingénierie sociale et les enquêtes de satisfactions sont destinés à mesurer l’acceptabilité sociale des essais avant leur mise à l’échelle dans le cadre d’ACCEPT |
– Jusqu’où arrête-t-on l’écoulement de l’eau ? – Nécessité de suivre le gradient – Quelle est la profondeur de la tranchée ? Comment la déterminer d’avance ? – Le film plastique est-il disponible sur le marché – Il faut poursuivre l’expérimentation | – Le protocole de recherche prévoit le suivi de l’impact du BS sur l’écoulement souterrain. – La profondeur est variable selon la configuration du Ouaddi. – La pellicule/membrane est enterrée pour atteindre la profondeur qui permet d’accéder aux couches imperméables (roche ou argile) sur toute la longueur. Dans les trois cas suivis, la profondeur au centre du barrage a varié au maximum de 1,5 m à 3,0 m – Les plastiques sont disponibles sur le marché. Certains échantillons sont actuellement envoyés en analyse au laboratoire à Montpellier |
– A force d’installer les BS quel sera le devenir de l’oued ? – Quelle est la profondeur à laquelle la pellicule est enterrée ? – Combien de quantité d’eau sont susceptibles d’être retirées | Le BS ne stoppe que les transferts souterrains (inféroflux), il n’empêche pas la reconstitution des réserves en eau dans l’ensemble des alluvions. La pellicule n’atteint pas la surface de l’alluvion sa partie supérieure reste enterrée de 20 à 40 cm sous la surface de l’alluvion. La pellicule/membrane est enterrée pour atteindre la profondeur qui permet d’accéder aux couches imperméables (roche ou argile) sur toute la longueur. Un des objectifs des recherches est de mesurer et suivre les quantités d’eau stockées et utilisées (dans les trois cas étudiés les premières estimations sont de 1500 à 3000 m3) |
Il faut la prudence car il y a eu par le passé des erreurs dommageables à l’environnement par d’autres initiatives (cas projet UNSO, etc.) | Recommandation bien notée. Le projet applique le principe de précaution et de due diligence. |
– Les BS doivent être géoréférencés – Réaliser si possible une analyse du plastique en laboratoire
| Les BS sont déjà géoréférencés ce qui informe sur la réelle dissémination des membranes plastiques dans la nature. |
– Les essais doivent se poursuivre au vu du besoin en eau. D’autres initiatives sont en cours comme les 1000 citernes de la FAO | La FAO diffuse une technique adaptée et bon marché venue aussi des recherches brésiliennes mais celle-ci ne s’adapte qu’aux toits en dur et pas en pailles |
Certains jalons sont déjà atteints notamment l’identification des CEM qui seront accompagnés, l’appui à leur formalisation juridique et la mise en conformité administrative, le début de leur formation et l’amélioration de leurs conditions de travail, la création d’un groupe technique consultatif pour l’élaboration des OAD. Selon le document de projet, les OAD s’entendent comme des dispositifs qui facilitent la tâche de prise de décision en simplifiant ou en raccourcissant le chemin cognitif qui devrait être suivi par les parties prenantes.
Des demandes d’éclaircissements et recommandations ayant émané des discussions sont présentées dans le Tableau 3.
Tableau 3. Relevé des principales questions-réponses et contributions relatives à la Co-construction des Outils d’Aide à la Décision (OAD)
Question / Complément | Réponse / Clarification |
– Cette composante est pertinente et contribue aussi finalement à la production des connaissances – A quelle échelle travaillent les CEM ? Leur ancrage est-il effectif ? – Il est primordial de veiller à ce qu’ils disposent des autorisations d’exercer et ensuite renforcer leurs capacités par les inputs du projet – Il y a beaucoup d’expériences à tirer du processus du code rural au Niger – ce sera utile pour le projet. | Les CEM ont un ancrage local et leur composition multipartite garantit l’adhésion des parties qui viennent les saisir en cas de conflits |
– La reconnaissance officielle de ces structures est indispensable – Il faut travailler aussi dans le sens de la reconnaissance des compromis qui sont signés entre les parties | Le projet avait mis comme préalable à l’accompagnement des CEM leur enregistrement officiel. C’est pourquoi une première action a consisté à appuyer certains qui n’en avaient pas encore. |
Comment la pérennité des actions des CEM va être assurée après la fin du projet ACCEPT ? | Les CEM ont la particularité d’exister déjà avant la venue du projet ACCEPT. L’apport du projet contribuera à amplifier leurs actions. A l’instar de ce qu’applique certains CEM, il leur est aussi suggéré de systématiser le prélèvement d’un certain pourcentage sur les compensations pour assurer leur fonctionnement. |
ACCEPT peut s’inspirer des PLD élaborés dans le cadre du projet PREPAS | Recommandation bien notée L’équipe du projet a des chercheurs impliqués aussi dans PREPAS – donc le lien sera établi. |
Quels sont les types de conflits qui sont portés devant ces CEM ? | Ce sont majoritairement les conflits sur les dégâts dans les champs et la dégradation de plantations. Les CEM connaissent souvent les types de conflits dont le règlement peut être pris en charge à leur niveau. |
Lors des discussions qui ont suivi la présentation des activités, il s’était dégagé un consensus autour de la nécessité pour les membres du CS de rencontrer les doctorants appuyés par le projet. Ces rencontres prévues par l’agenda ont pris une formule plus solennelle avec la présentation des projets de thèse par les étudiants. Au préalable M. Alinon a donné un panorama exhaustif de l’état actuel des thèses de Doctorat appuyés par le projet. Un tableau synoptique est reproduit en annexe 4.
Pour le projet ACCEPT, les thèses de Doctorat sont un outil de renforcement des capacités des partenaires Tchadiens du consortium. C’est aussi un moyen de production de connaissances de haut niveau et une illustration des complémentarités CIRAD-IRED-PPT et autres institutions de formation Tchadiennes et Africaines. Toutefois, la mise en place des comités de thèse a des coûts dont certains (frais de supervision, frais d’encadrement, frais de tenue du comité de thèse, etc.), variant d’une université à une autre, entraînent de nouveaux coûts qui n’ont pas été prévus dans le budget initial du projet ACCEPT. Par conséquent, le projet ACCEPT a assuré de prendre en considération tous les cas spécifiques dans la concertation avec les bénéficiaires et dans la transparence du processus de prise en charge.
Le projet est tenu, par le cadre logique, de valider l’indicateur de trois thèses à soutenir. Jusqu’à récemment, il y avait quatre inscriptions formelles qui ont été enregistrées toutes dans des universités hors du Tchad. La décision de l’école doctorale de l’université de N’Djamena qui vient d’être rendue augmente le nombre d’inscrits en thèse de deux (2) agents de l’IRED supplémentaires. Deux projets hors-IRED ont été incorporés dans les livrables du projet au vu des similitudes de leurs résultats avec les activités d’ACCEPT. Trois comités de thèse se sont déroulés selon la recommandation du CS précédent. Un comité de thèse (de Mme Aurélie) est imminent (19 novembre).
Les membres du CS ont vivement recommandé à l’équipe du projet d’instituer la tenue de deux comités de thèse par an pour suivre l’évolution des travaux des doctorants. Le projet devra provisionner en avance les ressources pour la tenue de ces comités de thèse selon la pratique et les exigences des différentes universités d’inscription des étudiants. L’option est laissée de ne pas s’engager financièrement outre mesure dans les travaux dont l’évolution ne serait pas prometteuse.
Suite aux différentes présentations de leurs projets par les étudiants, le constat global reste le suivant :
Les comptes-rendus spécifiques des présentations et des recommandations afférentes seront produits par les doctorants eux-mêmes selon la pratique instituée par l’équipe du projet et applicable aux rapports des comités de thèse.
Dans la matinée du 17 novembre 2021, les trois membres du CS ayant assisté en présentiel ont eu l’opportunité de visiter une des fermes situées à la périphérie de N’Djamena qui fait partie du processus de prévulgarisation de la culture fourragère Maralfalfa.
La ferme visitée est celle de M. Mahamat Daoud, un restaurateur de Ndjamena dont la ferme est dotée d’une pompe à énergie solaire avec un très bon débit à Lamadji à la sortie Nord de N’Djamena.
Il a reçu au total 10 500 boutures en trois (03) livraisons pour couvrir près d’un ha :
– 4 000 boutures le 29/08/2021 ;
– 2 000 boutures le 04/09/2021 ;
– 4 500 boutures le 11/09/2021.
Pour l’alimentation de ces animaux, en plus du Maralfalfa, Mr Daoud a semé sur à peu près 1/4 ha une espèce de légumineuse appelée Clitoria ternatea, dont il a importé les semences du Soudan. Selon lui, il a juste dans sa ferme de Lamadji un échantillon de ces animaux constitués d’ovins et de caprins d’origines et de provenances diverses (Libye, Soudan, Niger, etc.). M. Daoud dit avoir vingt (20) hectares de terre dans un village à quinze kilomètres de sa ferme actuelle où il a une centaine de bovins et près de 1.000 têtes de petits ruminants. Il envisage dans un proche avenir réaliser un forage et la clôture pour la production de cinq (05) ha de Maralfalfa pour la production du lait pour les vaches et l’embouche des petits ruminants.
CONCLUSION
L’ordre du jour a été épuisé le 17 novembre 2021 à 18h15 à la satisfaction générale des participants et la Présidente du CS a mis fin aux travaux après avoir remercié tous les participants ainsi que l’équipe de ACCEPT et ses partenaires.
La prochaine réunion du CS a été fixée au dernier trimestre 2022 et de préférence au cours du mois de novembre. Il n’est pas exclu de convoquer une réunion extraordinaire. La coordination fera parvenir une proposition de date aux membres du CS.