ACCEPT-TCHAD

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Un acteur majeur de la recherche scientifique

au service du Pastoralisme

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  • TROISIEME REUNION DU COMITE SCIENTIFIQUE EN PRESENTIEL ET EN VIRTUEL
Le comité scientifique du projet ACCEPT (Adapter l’Accès aux Ressources Agro-Pastorales dans un contexte de mobilité et de Changement Climatique pour l’Elevage Pastoral au Tchad) se réuni pour la troisième fois ce mardi 22 novembre 2022 de 09h 30 à 16H 30 dans les locaux du projet ACCEPT.

Pour rappel, la première réunion du Comité Scientifique s’est tenue en ligne le 19 janvier 2021. La deuxième réunion en mode mixte (en présentiel et en ligne) s’est déroulée les 16 et 17 novembre 2021.

Permettre aux membres du Comité Scientifique de suivre la mise en oeuvre des recommandations de la deuxième réunion et fournir leur avis externe sur les orientations scientifiques des activités en cours, tel est l’objectif général de cette rencontre.
De manière spécifique, pour cette troisième réunion les membres du comité Scientifique se pencheront sur :

  • Le suivi de la mise en oeuvre effective des recommandations de la deuxième réunion ;
  • L’examen des rapports sur les recherches en cours (essais en alimentation animale, barrages souterrains, outils d’aide à la décision sur la gouvernance des ressources, systèmes d’élevage, systèmes d’élevage et performance des travaux, sécurisation des chemins d’accès à l’eau) ;
  • La mise à jour sur l’évolution des thèses de doctorat appuyées par le projet.
    Au terme de la réunion du CS, les résultats suivants sont attendus :
  • Les points de suivi scientifique des recommandations sont examinés ;
  • Les rapports de recherches sont examinés et des recommandations formulées pour la bonne poursuite des travaux de recherche ;
  • La situation de thèses appuyées par le projet est examinée.

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  • VOYAGE D’ETUDES ET D’ECHANGES SUR LES OUTILS D’AIDE A LA PRISE DE DECISION (OAD) POUR LA PRÉVENTION ET LA GESTION DE CONFLITS AUPRES DU CODE RURAL DU NIGER

Une mission de la Plateforme Pastorale du Tchad et du projet Accept-tchad s’est rendue à Niamey afin d’échanger et d’étudier les outils d’aide pour la prise de décision (OAD) pour la prévention et la gestion de conflits auprès du code rural du Niger. La mission se déroulera du 24 au 28 octobre avec une délégation composée de 6 membres sous la conduite de Ahmed Mohamed Nadif, SE/PPT ET PF/ Accept Tchad.

 
  1. OBJECTIFS DE LA MISSION
L’objectif principal de cette mission de visite d’échange est de bénéficier des expériences du Code Rural du Niger en matière de prévention et gestion de conflits agropastoraux, en vue de renforcer les capacités opérationnelles des comités d’entente et de médiation (CEM) de la zone d’intervention du projet.
 
  1. 2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Cette mission permettra en particulier de :
  • Recueil des opinions et perceptions auprès des acteurs institutionnels et locaux vis-à-vis des conflits ;
  • Recueil des dispositifs de réponses, des outils de prévention et de gestion mis en œuvre dans les mécanismes de suivi et évaluation ;
  • Echanger avec les cadres du Code rural pour comprendre les rôles, les responsabilités, les missions et les compositions des structures de la prévention et gestion des conflits agropastoraux ;
  • Comprendre le mécanisme de circulation d’information entre un système communautaire d’alerte précoce et des réponses d’urgences en cas de conflits et la gestion de données ;
  • Se familiariser avec les outils techniques de collectes et d’analyse des informations et la synergie d’actions avec les autres structures nationales sectorielles de prévention et de gestion des conflits ;
  • Echanger avec les structures ou branches locales de prévention et de gestion de conflits en vue de comprendre les atouts et les mécanismes de gestion des données dans l’accomplissement de leur mission.
La mission a été lancée le 24 octobre 2022 avec une visite protocolaire auprès du Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture du Niger, Dr Garba YAHAYA. Le SG a placé cette mission sous le signe du rendez-vous du donner et du recevoir pour les deux pays qui ont une communauté de destin.
Les travaux se sont poursuivis au siège du Comité National du Code Rural avec des présentations portant sur :
  • le processus d’élaboration et de mise en œuvre du code rural;
  • les mécanismes de prévention des conflits fonciers ruraux au Niger.
Plusieurs activités sont prévus au cours de la mission notamment des présentations et discussions autour des expériences-pays, des visites à des partenaires de la société civile, des bailleurs, des agences étatiques dédiées au foncier et à la la gestion des ressources naturelles ainsi que des visites de terrain auprès des commissions foncières départementales et communales.
 
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  • RENCONTRE DE CONCERTATION PAR VISIO-CONFERENCE ENTRE L’AFD ET INSTITUTIONS DE RECHERCHES 
Changements climatiques, vulnérabilité du Tchad d’y faire face, Développement du système agro-pastoral, perspectives d’avenir pour certains projets appuyés par l’AFD dans le domaine de l’élevage et du pastoralisme, accès à l’eau, sont entre autres les sujets abordés ce matin lors d’une visio-conférence entre l’AFD et les institutions de Recherche dans la salle de conférence du Projet ACCEPT.

Contexte

La population du Tchad est jeune (58% de la population a moins de 18 ans) et croît à un rythme soutenu, se multipliant par deux (02) tous les vingt (20) ans. Environ 80 % du bétail tchadien est géré par un système d’élevage mobile très diversifié qui repose principalement sur des ressources naturelles renouvelables (République du Tchad, 2020). Le Tchad est un pays sahélien enclavé particulièrement vulnérable au changement climatique et son économie est peu diversifiée, il fait donc face à de nombreux défis (AFD, 2022). Selon Broudic et al (2019), la situation géographique du pays est considérée comme l’une des plus vulnérables au changement climatique. Pour ces auteurs, il connaît une grave pénurie d’eau, une condition qui rend sa population, en particulier les populations rurales qui dépendent de l’agriculture et de l’élevage de subsistance, plus vulnérables aux impacts du changement climatique.

Cependant, une étude stratégique du projet DESIRA-ACCEPT en 2021 semble nuancer le scénario catastrophe en insistant sur l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone et des températures de l’air, ainsi que sur l’augmentation des précipitations en raison de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des gros orages – Hiernaux, Abderaman, Bechir , Passinring, (2021 ). En l’absence d’intensification, l’expansion des cultures qui en résultera continuera à endommager les pâturages qui constituent la principale ressource de la production pastorale, notamment dans les plaines argileuses (agriculture de Belbery à Salamat) et les zones humides (décrue, cultures irriguées, maraîchage).

En conséquence, l’étude prévient que la viabilité du secteur de l’élevage pourrait être compromise, entraînant une réduction du cheptel, qui à son tour conduirait à une réduction de l’intensification des cultures. Cette tendance ne peut être surmontée que par des investissements importants dans le renforcement des systèmes agricoles intégrant l’agro-pastoralisme.

De ce constat, on peut voir que la question de la vulnérabilité des systèmes agropastoraux et de la large part de la population qui en dépend, soit au cœur des préoccupations du Gouvernement du Tchad (GdT) des partenaires techniques et financiers (PTF) et des acteurs de la recherche ; Touré et al (2017).

Le Tchad a reçu des investissements suffisants dans le secteur agro-pastoral, axés sur le développement des infrastructures et la santé animale. De son côté, l’AFD apporte un large soutien au pays en construisant des projets qui arrivent à échéance dans leur cycle et en préparant de nouvelles phases.

Cet élan facilite une réflexion coordonnée autour de la durabilité productive de divers écosystèmes dans les pays actuellement en crise. Commencez par les interventions passées, apprenez-en et utilisez les résultats pour soutenir les opportunités d’investissement contextualisées au niveau du district. Telles sont les idées maîtresses qui ont organisé les échanges de ce vendredi 21 octobre 2022 sur les opportunités de collaboration entre l’AFD et les acteurs de la recherche.

Objectif

L’objectif de la réunion du 21 octobre 2022 est de faire le point sur les priorités actuelles (ou futures) de l’AFD en matière de programmes de développement, en vue de lier les résultats de la recherche pour la durabilité et l’appropriation des interventions. L’objectif est de poursuivre la dynamique des échanges précédents, débouchant à moyen terme sur des propositions de projets de recherche orientés vers le développement dont les thématiques sont à la fois prioritaires pour l’AFD et inscrites dans la mission de l’institution de recherche.

RESULTATS

Au sortir de la concertation, il est attendu une orientation vers une série d’idées inter reliées pouvant être prises en charge à travers une théorie du changement et faire l’objet de proposition de recherche ultérieure.

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  • ATELIER DE FORMATION A L’ECRITURE SCIENTIFIQUE INTITULE ″ LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE ″

Lancement ce matin du lundi 17 octobre 2022 d’un atelier de formation à l’écriture scientifique à l’initiative de l’IRED et du Projet ACCEPT à la bibliothèque de l’IRED. Cette formation qui durera du 17 au 20 octobre 2022 est destinée aux doctorants et chercheurs de l’IRED et de La PPT et a pour objectif principal de permettre aux participants d’acquérir de méthodes appropriées pour la publication des résultats scientifiques.

  1. CONTEXTE ET JUSTIFICATIF

Le projet ACCEPT (Adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans un contexte de mobilité et de Changement Climatique pour l’Elevage Pastoral au Tchad) vise le renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agro-pastoraux par des activités de recherche-développement. Sa mise en œuvre par un consortium constitué de l’IRED, de la PPT et du CIRAD a été initiée en 2020. L’essence d’un projet de recherche développement est entre autres de produire des connaissances ; une activité qui se manifeste à travers les publications scientifiques et techniques. Le cadre de résultats en prévoit ainsi comme indicateurs respectivement dix (10) pour les publications scientifiques et quinze (15) pour les publications techniques.

La production des connaissances s’entend aussi du volet de renforcement des capacités des chercheurs de l’IRED. De 3 doctorants inscrits en indicateur à atteindre à la fin du projet, il est recensé actuellement un total de 12 doctorants appuyés par le projet. La coordination du projet, sur recommandation du comité scientifique, met donc un accent particulier à la qualité des écrits produits par lesdits doctorants. Un premier jalon dans ce sens est l’exigence de la production du premier article sur la revue bibliographique par chacun des doctorants avant la fin du mois de novembre.

Il est donc crucial pour les chercheurs de publier les résultats d’un haut standard afin de rendre compte de leurs observations, contribuer à l’avancée des connaissances et fournir des informations précises pour les prises de décision. La publication requiert l’utilisation des méthodes appropriées permettant de bien rendre compte des résultats. C’est pourquoi il est organisé un atelier de formation à l’écriture scientifique, objet des présents TDR. L’atelier est organisé par l’IRED-ACCEPT avec l’appui du CIRAD (dispositif EcriScience).

  1. OBJECTIFS

Former les chercheurs et doctorants de l’IRED et de la PPT dans l’acquisition des bonnes aptitudes à produire des articles scientifiques de bonne qualité.

Les objectifs scientifiques de la session sont les suivantes :

  • Identifier les consignes et le type rédactionnel demandé par un éditeur ;
  • Maitriser les éléments majeurs et les postures de la communication sans rétroaction ;
  • Organiser l’information et favoriser la lisibilité ;
  • Illustrer les écrits à l’aide de tableaux et figures adaptées ;
  • Appliquer les méthodes de réécritures et de correction sur des textes scientifiques et techniques ;
  • Maitrise les trucs et astuces de Word pour faciliter la rédaction et l’organisation des écrits ;
  • Combiner différentes postures, outils et méthodes afin de rédiger des articles.
  1. PRE-REQUIS

Les participants et participantes à la formation doivent maitriser un certain nombre de compétences et doivent être dans une situation propice à la rédaction pour profiter pleinement de la formation :

  • S’exprimer en langue française, à l’écrit et à l’oral, avec un niveau soutenu, niveau CI pour les cadre européen de référence pour les langues ;
  • Avoir traité les données des travaux à présenter et avoir des supports d’illustrations adaptés ;
  • Maitrise de la suite Microsoft office et notamment de Word et PowerPoint ;
  • Être dans une posture de valorisation de travaux scientifiques et de transmission de connaissances.

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  • MISSION TERRAIN COMPOSANTE 2 : PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS DE LEGUMINEUSES MISES EN PLACE PAR L’ITRAD DE BEBEDJA

Dans le cadre de la convention de partenariat signée entre l’Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement (ITRAD) et l’Institut de Recherche en Elevage pour le Développement (IRED), il est prévu la réalisation des essais agronomiques dont l’objectif est d’évaluer l’adaptabilité de quelques variétés de légumineuses importées du Mali par le Projet ACCEPT en comparaison avec d’autres variétés de légumineuses cultivées et expérimentées par l’ITRAD de Bebedja dans le Sud  du Tchad.

C’est ainsi, qu’une mission du Projet ACCEPT/IRED s’est rendue à la ferme de Bebedja pour effectuer des prélèvements des échantillons de toutes les espèces cultivées cette année à la ferme afin de déterminer leurs productions, leurs matières sèches (étuvage), et effectuer leurs spectres à l’aide de la Spectrométrie à Infra-Rouge (SPIR) à ACCEPT/IRED.

Les données des analyses spectrales de la SPIR réalisées à ACCEPT seront envoyées (par voie électronique) au Laboratoire de Nutrition du CIRAD-SELMET à Montpellier pour les prédictions des valeurs nutritives de toutes les espèces prélevées.

Douze (12) variétés étaient concernées par ce travail de prélèvements, il s’agit de :

  • 07 variétés de Niébé dont 03 fourragers (Sangaraka, Jiguifa et 5874), une variété locale (Massakaba) et 03 variétés issues de la Recherche ;
  • 01 variété de Dolique (Dolichos lablab) ;
  • 01 variété de Cajanus cajan ;
  • 01 variété de Mucuna (Mucuna pruriens) ;
  • 03 variétés d’Arachide dont 01 variété fourragère et deux variétés issues de la Recherche.
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OBJECTIF GLOBAL

  • Effectuer des prélèvements des échantillons de toutes les espèces de légumineuses mises en place par l’ITRAD dans sa ferme expérimentale et recueillir les avis des responsables sur les perspectives de la continuité de la production de ces espèces fourragères.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

  • Prélever un Kilogramme de fourrage vert pour chaque espèce de légumineuse cultivée
  • Etiqueter et emballer chaque échantillon prélevé dans une enveloppe ;
  • Remonter les avis recueillis auprès des responsables de l’ITRAD de Bébédjia à la Coordination pour la suite à donner ;

RESULTATS ATTENDUS

  • Les échantillons de fourrage vert pour chaque espèce de légumineuse cultivée sont prélevés ;
  • Chaque échantillon prélevé est étiqueté et emballé dans une enveloppe ;
  • Les avis recueillis auprès des responsables de l’ITRAD de Bébédjia sont remontés à la Coordination pour suite à donner ;

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  • Atelier de Vulgarisation des Lignes Directrices de l’Union Africaine sur la Sécurisation du Pastoralisme et la Prévention des Conflits en Afrique : Un pastoralisme Sur, Pacifique et Durable qui s’est tenu du 6 au 8 Septembre 2022, Amitié Hôtel, Ndjamena, République du Tchad

A travers l’adoption en 2010 d’un « Cadre de politique sur le pastoralisme en Afrique », l’Union Africaine a clairement appelé ses Etats membres à reconnaitre les contributions actuelles et potentielles du pastoralisme au développement et à intégrer cette activité dans les plans et programmes nationaux de développement. Elle a vigoureusement invité ses Etats membres à sécuriser, protéger et améliorer la vie, les conditions d’existence et les droits des pasteurs africains

Les Lignes Directrices sur le Pastoralisme se veulent une contribution à la mise en œuvre du Cadre de politique sur le pastoralisme de l’Union Africaine. Elles invitent les Etats Africains à repenser le rôle du pastoralisme dans le développement économique, social et culturel du continent africain. Ces lignes ont été récemment adoptées par la 35ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine du 5 février 2022 à Addis Abeba.

Dans le but de contribuer à la vulgarisation et à l’appropriation dudit document stratégique, l’UA-SAFGRAD a organisé cet atelier régional à N’Djamena au Tchad qui de son côté a renforcé sa position de célèbre lieu de réflexion et d’action en faveur du pastoralisme à l’instar du récent colloque régional sur le foncier agropastoral (cf. https://www.foncier-ndjamena2021.org/)

Une trentaine d’Etats membres étaient représentés.

A l’issue de l’atelier, une feuille de route a été élaborée pour la vulgarisation et l’appropriation des lignes directrices. Le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim AWAT ATTEIB a insisté sur le rôle de tous les acteurs dans ce processus de popularisation : « le succès de ce document sera l’œuvre de tous les acteurs. »

En marge de l’atelier s’est tenue aussi une session du Comité de Pilotage de l’AU-SAFGRAD.

Les participants ont entre autres félicité le Projet DESIRA-ACCEPT pour avoir facilité la planification et la réussite de cet important atelier.

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  • Retraite de Groupe Technique Consultatif en vue de Validation du Manuel des OAD

  Le Groupe Technique Consultatif de la Composante 3 du Projet ACCEPT a tenu une rencontre sur le diagnostic préalable du processus de co-élaboration du manuel des outils à la décision du 30 au 01juillet 2022 à Bakara.

   L’Objectif de l’organisation de la retraite est de réfléchir sur les dispositifs d’intervention en terme de mécanisme d’harmonisation architecturale et fonctionnelle des Comités d’Ententes et de Médiations, stratégie de visibilité et de communication efficace autour des activités de la composante 3.

   Le Président de la Plateforme Pastorale du Tchad Youssouf Ali Djorkodei, ouvrant les travaux, signifie qu’ensemble des données et informations ont été collectées sur les pratiques locales à partir des outils existants et des besoins exprimés à la base par les comités d’entente et de médiation lors des micros ateliers de restitution.

   Durant les deux jours, le Pr Zephirin Mogba sociologue, consultant ACCEPT a présenté les données collectées lors des diagnostics préalable menées dans les zones d’interventions du projet (KOUMRA, BILTINE, BITKINE, YAO). Au centre des échanges et question ; quelle approche pour une meilleure appréhension des défis liés à la permanence et continuités de la conflictualité entre éleveurs et agriculteurs ?

   Des séances de focus groups d’échange et de discussion ont été axé sur les thématique à savoir : « les outils de support à la décision et à l’engagement communautaire dans la gouvernance des ressources locales vitales » ; « le renforcement de l’architecture fonctionnelle des comités d’entente et de médiation.

 

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  • Validation du Manuel des Outils d’Aide à la Décision.

  Un atelier National de Validation du Manuel d’Outil d’Aide à la Décision organisé par le Ministère de l’Élevage et des Productions Animales à travers son Projet ACCEPT le 04 Juillet 2022 à N’Djamena. C’est la Secrétaire Générale du Ministère Dr Nodjimadji Riarabé qui a ouvert les travaux.

  Cet atelier vise à présente une vision globale des situations locales dans le domaine de la gestion et de développement des ressources pastorales, identifier les préoccupations des éleveurs, et agro-éleveurs afin de les aider à élaborer un outil consensuel de résolution des conflits liés à l’accès aux ressources agropastorales. La pression démographique humaine et animale conjuguée au changement climatique avec ses conséquences, les remontées des transhumants qui coïncident avec les périodes des semis et leurs descentes précoces avant le récolte entrainant souvent des conflits de plus en plus fréquent ces derniers temps, perturbant parfois la quiétude et la cohabitation pacifique entre les communautés agropastorales.

  Le Secrétaire Exécutif Permanent de la Plateforme Pastorale du Tchad, Point focal du Projet ACCEPT, Ahmed Mohamed Nadif, dans son mot bienvenu a souligné que les organisations locales telles que, les comités d’entente et de médiation des conflits et prévention mise en place aujourd’hui, joue un rôle remarquable et salutaire pour les communautés des producteurs. Dr Nodjimadji Rirabé, Secrétaire Générale Adjointe du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales révèle que les systèmes d’élevage pastoral et agropastorale au Tchad sont confrontés à un ensemble de contraintes liées aux changements climatique qui met en mal le développement et contribue à affaiblir la résilience des sociétés pastorales et agropastorales.

  Pour contribuer à la résolution de ces problèmes, le projet ACCEPT à vue le jour et vise à renforcer des ménages agropastoraux par des activités de recherche-développement, mais aussi par l’existence de la composante 3 dénommé « Co-élaboration d’Outils d’Aide à la Décision (OAD) avec les acteurs des comités locaux et avec les acteurs de la Plateforme Pastorale du Tchad.

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  • Restitution des Résultats du Diagnostic des données collectées en OAD dans le zone d’intervention du projet ACCEPT.

  Atelier de restitution a mi- parcours des résultats du diagnostic préalable des défis et données collectées en vue de la Production des Manuels d’Outils d’aide à la décision dans les Département de Biltine, de Yao et de Bitkine tenu le 27 juin 2022 à Abtouyour. Cette restitution est organisée par le projet ACCEPT à travers sa composante3, est en vue de co-construire d’outils d’aide à la décision qui sera mis au profit des acteurs locaux.

   Abderahim Dogo, chef de secteur de l’élevage du Département de d’’Abtouyour, dans son mot bienvenu, a salué cette initiative qui va contribuer au renforcement de la résilience des pasteurs et agropasteurs confrontés à des défis de changement climatique.

   Pour le responsable de la composante 3 Mr Ousman Hadji Ahmat a souligné que, cet outil d’aide à la décision va constituer une opportunité stratégique pour l’adaptation de l’agropastoralisme. Mais aussi une matrice de conflit, incluant des ensembles de questions relatives à la vulnérabilité aux conflits adaptées au contexte des activités agropastorales.

   Le Secrétaire Général du Département d’ABTOUYOUR, Boindé Madjitoloum, dans son discours d’ouverture, a remercié les partenaires techniques et financiers, qui ont bien voulu porter leur choix, très bénéfique aux producteurs et aux comités locaux sur la question de cohabitation et du maintien de la quiétude au sein des communautés. Mais aussi des actions de recherche en OAD posés par le projet ACCEPT.

   Des Masters Class ont été constitués autour de quatre axes thématiques à savoir 1) Consolidation de la cohésion sociale et le vivre en ensemble entre le éleveurs transhumants, agro éleveurs agro fermiers et agriculteurs, 2) Stratégie de visibilité et de communication sur les activités des CEM, 3) Outils et besoins en renforcement des capacités 4) Restructuration architecturale et fonctionnelle des CEM.

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  • Action-recherche-Accept /OAD C3/ wadi –fira /Bitkine /Fitri-Yao

   Entretien, séance de travail avec les autorités administratives, les responsables de service déconcentré de l’élevage, le Comité de Gestion et de Règlement des Conflits pour la Recherche de la Paix du département de Biltine, la Commission de Règlement des conflits et litiges du département d’Abtouyour et celui Bang-bang chef-lieu Bagoua et en fin le comité de prévention et de gestion des conflits Agriculteurs –éleveurs-pécheurs de Amdjaména Bilala dénommé « ALWHIDA » effectué dans les journées du 19 au 28 juin 2022 dans les Départements de Biltine , d’Abtouyour et de Fitri. Cette rencontre faite suite aux processus de Co-élaboration des outils d’aide à la décision qui seront mis aux profits des comités locaux d’entente et de médiation entre agriculteurs et éleveurs.

   Au centre des échanges, la mission a travaillé avec les acteurs locaux sur l’identification des déterminants de la conflictualité concurrentielle entre eux en ce qui concerne l’accès, l’usage et le contrôle des ressources vitales autour du Lac Fitri, la projection d’une co-élaboration d’une carte participative à grande échelle des ressources assortie des règles consensuelles d’utilisation et de contrôle. Toute fois des séances des travaux ont été organisé, sur l’élaboration d’une matrice de classification par niveau de prospérité des producteurs ruraux (transhumants, agro fermiers, agro-éleveurs, éleveurs traditionnels, pécheurs et agriculteurs)

   D’après le consultant, Pr Zephirin Mogba, cette expérience a été expérimentée en Amérique Latine chez les peuples Kuna afin de renforcer le pouvoir légitime de cette communauté sur leurs ressources vitales et stratégiques. Il faut dire qu’autour du Lac cohabitent une diversité de parties socioéconomiques que sont les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs, les maraichères, etc. La réalisation d’un tel outil permettra aux communautés riveraines de Fitri de disposer d’un outil de visualisation, de négociation et de planification participative et fonctionnelle des terres et autres ressources locales spatialisées. Il s’agit là d’une dynamique nouvelle et innovative que la composante 3 du ^projet ACCEPT pourra étudier les conditions propices à son implémentation dans la Province.

   Des règles de l’outil cartographie identifier les préoccupations des éleveurs, agro éleveurs et pécheurs, recueillir des contraintes liées aux conflits agriculteurs et éleveurs, recueillir des opinions sur des situations locales dans le domaine de la gestion et de développement des ressources pastorales afin de les aider à élaborer un outil consensuel de résolution des conflits liées à l’accès aux ressources agropastorales.

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  • Mission : Action-recherche/Composante 3/ACCEPT/ Province du Mandoul

   Dans le cadre du processus de Co-élaboration des outils d’aide à la décision qui seront mis au profit des comités locaux d’entente et de médiation entre agriculteurs et éleveurs et autres structures des gestions de ressources agropastorales, une mission du projet ACCEPT conduite Mr Ousman Ahmat Hadji, responsable de la composante 3 est arrivée hier à Koumra. L’équipe séjournera dans la Province de Mandoul du 09 au17 Juin 2022. Cette équipe est composée de consultant Pr Zephirin Mogba et la chargée de la communication PPT/ACCEPT, Mme Maipa Dehainsala.

  L’Objectif de la mission est de recueillir des opinions et perceptions auprès des acteurs locaux, les cadres des institutions, leaders d’opinion, bref tous les acteurs impliqués dans la prévention et gestion des conflits liées aux ressources agropastorales.

  L’équipe a rencontré ce matin 11 Juin 2022 successivement les Autorités administratives, les responsables des services déconcentrés de l’élevage, le président de la fédération provinciale des éleveurs de Mandoul, Mr Ahmat Bechir et le président des commerçants de bétail Mr Hisseine Mahamout Ali. Ces consultations sont organisées en vue de collecter/recueillir les données/information auprès de ces acteurs locaux pour la Co -élaboration d’outils d’aide à la décision (OAD) dans les quatre zones d’invention du Projet ACCEPT.

  Il faut rappeler que la composante 3 du projet Adapter l’Accès au Ressources Agropastorales dans un
Contexte de Mobilité et de Changement Climatique (ACCEPT) est ancrée de la Plateforme Pastorale du
Tchad (PPT) qui est membres du consortium de ce projet. Le Projet ACCEPT avait diligenté une étude qui
a permis d’avoir une revue détaillée des différents mécanismes de prévention et de gestion de conflits.

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  • Mission C3 : Action -recherche/OAD/Bedjondo/Goundi/Mandoul

   La mission de consultation dans le cadre du processus de Co-élaboration d’outils d’aide à la décision (OAD) se poursuit dans la province de Mandoul. Mr Ousman Ahmat Hadji, responsable de la composante 3 et le Pr Zephirin Mogba Sociologue, consultant ACCEPT ont rencontré dans les journées de 14 au 15 Juin 2022, le préfet du département de Bédjondo, Mr Maira Abba Adji, la sous-préfète de Goundi, Mme Zara Guetty Manda, et le chef de Canton de Goundi, Mr Mara Mbaye Alifa Mahamat ,dans la Province de Mandoul.

  Des séances de Focus groups d’échange et de discussion ont été organisées avec les Comités d’Entente et Médiation (CEM), et les éleveurs des ferriques . La finalité recherchée est de recueillir les opinions et perceptions de ces acteurs locaux, en vue d’une co-construction des outils proactifs de collecte des données, les supports devant servir aux constats des déprédations des cultures nécessaires à la conciliation des parties. Un atelier départemental de restitution à mi-parcours des leçons apprises est programmé pour la journée du 16 juin 2022 au Centre de SEHAD de Koumra.

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  • Action -recherche /ACCEPT/Mission C3/OAD/Bédaya

   Le responsable de la composante 3/ACCEPT, Mr Ousman Ahmat Hadji et le consultant OAD, Pr Zephirin Mogba ont eu à organiser une séance de travail ce matin 13 juin 2022 avec les agriculteurs, les éleveurs, les agro-éleveurs et agro fermiers, dans le local de l’ONG RAPS-Développement.

  Cette séance de travail portait sur l’élaboration d’une matrice de classification par niveau de prospérité des producteurs ruraux (agriculteurs et éleveurs traditionnels, les agropasteurs, agros fermiers et les transhumants). Ensuite l’équipe est partie à Bedaya (localité située à 30Km) pour s’entretenir avec le Mbang de Bedaya (garant des Us et coutumes) et le chef de canton de Bedaya.

  L’objectif est de savoir le degré de leurs implications dans la prévention et la gestion de conflits liés au ressources agropastorales et de la perception des rôles et l’utilité de CEM (comité d’entente et de médiation) de Bédaya pour les communautés. Ensuite, la mission a échangé avec les responsables de CEM de Bedaya.

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  • Visite/Séance de travail/

   Dans la cadre du Processus de la Co-élaboration des Outils d’Aide à la décision (OAD) , les comités d’entente et de médiation (CEM) et les Acteurs de la PPT, La Plateforme Pastorale du Tchad a recruté le Consultant, Pr ZEPHIRIN MOGBA, Maitre des Conférences de sociologue à l’Université de Bangui, pour accompagner la composante 3 du Projet ACCEPT,
mais aussi renforcer les capacités des parties prenantes (pasteurs, agropasteurs, comités d’ententes de médiation…). 

  Dans la journée du 06 Juin 2022, une délégation de la Plateforme Pastorale du Tchad composée du Secrétaire Exécutif Permanent de la PPT Mr Ahmed Mohamed Nadif, du Responsable de la composante 3 Mr Ahmat Hadji Ousman et du Consultant Pr Zéphirin MOGBA ont effectué une série de visites d’entretien.

  Les rencontres ont eu lieu avec les membres du consortium du Projet ACCEPT (IRED, CIRAD, PPT), ensuite la délégation a rencontré le Secrétaire Générale Ministère de l’Élevage et des Productions Animales Mr Haroun Moussa et le Directeur Général de Développement des Productions Animales et du Pastoralisme Dr Adyl Bechir.

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  • Mission/CEM/BOUNA/MOUROUMGOULAYE

   Séance de travail.

  La Délégation a rencontré du 13 au 14 mai 2022 la coordination des comités cantonaux d’Entente pour le Règlement Pacifique de Conflits entre Agriculteurs et Eleveurs de la sous-préfecture de Bouna (CCER/PS-Bouna) situé à 70 km de Koumra. L’objet de la rencontre porte sur la facilitation de la tenue de l’Assemblée Générale pour la constitution de la Coordination des comités cantonaux ainsi que l’adoption de leurs textes de bases (statuts, règlement intérieur et autorisation de fonctionner) pour leur reconnaissance administrative.

  Par ailleurs, la mission s’est rendu dans la localité de Mouroumgoulaye (Département de Taral Nas), situé à 57 km de koumra. La rencontre a regroupé le Sous-préfet de Mouroumgoulaye, le Chef de Canton de Mayem Togui, les Agriculteurs et les Eleveurs. Les discussions ont porté sur la sécurisation des chemins d’accès à l’eau (les mares pastorales de Mayem togui).

  Prenant la parole, le Responsable de la Composante 3 Mr AHMAT HADJI OUSMANE a situé le contexte de la mission et les activités du projet ACCEPT. Le Secrétaire Exécutif de la Plateforme Pastorale du Tchad AHMED MOHAMED NADIF/point focal du Projet ACCEPT a relevé quelques difficultés que rencontrent les éleveurs transhumants il s’agit entre autre le manque de pâturage en saison sèche, la précarité du puits traditionnel utilisé par les Eleveurs, la cherté de tourteaux (coton, arachide, karité et son) mais aussi les feux de brousse qui accentuent les problèmes alimentaires.

  Le chef de Canton a donné quelques compléments d’information par rapport aux questions soulevés par le Sous-préfet mais aussi par les Eleveurs. La séance de travail a consisté à échanger avec les Acteurs, recueillir leurs doléances, attentes afin de faciliter la cohésion sociale entres ces acteurs mais aussi la sécurisation des chemins d’accès à l’eau.

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  • Journée d’Information et de Sensibilisation/ACCEPT/Koumra

   Promouvoir des échanges entre les Eleveurs et les Agriculteurs

  L’équipe de la mission composée des cadres projet ACCEPT/PPT et de la DOPESSP qui séjourne dans la province du Mandoul poursuit son périple. DU 11 au 12 mai 2022, dans le village BEHONGO, une séance d’information et de sensibilisation sur la cohésion sociale et le respect de la convention locale permettant la maternisation du couloir de transhumance de Begué Montagne jusqu’à Monkara fleuve Hinri est organisé. Cette séance est organisée aux profits des agriculteurs et des éleveurs, les
chefs villages et les ferricks, les membres et les délégués de constats du CEM de bégué, des 4 villages et 2 ferricks riverains (Bedanga, Behongo, Kemkyan Monkara, ferricks Begué et Monkara). La rencontre s’est articulé sur trois thématiques :

  Le premier intervenant, le SEP/PPT, Mr AHMED MOHAMED NADIF, a expliqué le projet ACCEPT, le contexte de la mission, ses actions et les résultats attendus ;

  Le deuxième intervenant, le responsable de la composante 3/ACCEPT, Mr OUSMAN AHMAT HADJI a axé son intervention sur le contenu de la convention locale permettant le balisage du couloir de transhumance de Bégué surtout il a rappelé les obligations des uns et des autres par rapport à cet accord. Le respect de celles-ci doit être impératif.

  En fin le troisième intervenant le chef de Division formation et promotion des OPE/DOPESSP, Mr AHMAT AL HADJ HASSAN a porté son exposé sur l’importance de la cohabitation pacifique et les conflits intercommunautaires. Il a développé ce thème sur les points suivants : les types de conflits, les causes, les acteurs et la résolution des conflits par la médiation et conciliation.

  Il faut noter que la prévention et gestion des conflits liés aux ressources naturelles surtout pastorales est l’un des axes des actions de la composante 3 du projet.

  Il faut aussi rappeler que le projet ACCEPT financé par l’union européenne vise le renforcement de la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux par des activités de recherche –développement et renforcement des capacités institutionnelles des Comités d’Entente et de Médiation.

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  • Projet ACCEPT : KOUMRA/Appui Conseil /Bégué

   Les membres du consortium du Projet ACCEPT conduite par le Responsable de la
composante 3 du projet Mr Ahmat Hadji Ousmane, du Secrétaire Exécutif de la Plateforme pastorale du Tchad Ahmed Mohamed Nadif et Ahmat Al Hadji Hassan chef de Division Animation, formation et promotion des Organisations Professionnelles du Ministère de l’Elevage et des Productions (MEPA/DOPESSP) sont en- mission dans la Province de Mandoul.

  La Délégation a rencontré ce 10 mai 2022 les membres du Comité d’Entente entre Agriculteurs et Eleveurs de BEGUE/Canton Koumra pour le Règlement de Conflits à l’Amiable et la bonne Cohabitation de Begué à Bégué, localité situé à 5km de Koumra. L’objet de la rencontre porte sur la restructuration de ce Comité dans le cadre de la finalisation et l’adoption des textes de bases (statuts, règlement intérieur et autorisation de fonctionner), et la facilitation auprès des autorités administratives pour leur reconnaissance.

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  • Formation « Aliment à Bétail »

   Les provinces de Koumra et de Sarh ont abrité du 15 au 17 mars 2022, une formation sur la fabrication des Blocs Nutritionnels à l’intention des membres des groupements et coopératives « Aliments Bétails ».

   C’est une initiative Projet ACCEPT EN Partenariat avec le Réseau d’Action de Partage et de Solidarité pour le Développement(RAPS-DVP).

   Le coordonnateur du Projet ACCEPT Koussou Mian Oudanang dans son mot introductif souligne que, la principale contrainte que rencontrent les éleveurs est indisponibilité de fourrage pendant la période de soudure. Pour Rarikngar Toignar représentant du consortium RAPS-DVT renchérit que, les objectifs fixés par cette formation soit atteint tout en souhaitant cette formation puissent apporter une contribution durable à la sécurité alimentaire des bétails.

   Les bénéficiaires se sont familiarisées en technique de fabrication des blocs nutritionnels mais aussi des kits de fabrication tels que (des presses de fabrication des blocs, et la matière première l’azote, ont été remis aux bénéficiaires.

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  • Projet ACCEPT/Appui Conseil /Kalait

   Les membres de la délégation du Projet ACCEPT composée du Secrétaire Exécutif de la Plateforme storale du Tchad Ahmed Mohamed Nadif et du Responsable de la composante 3 du projet Mr Ahmat Hadji Ousmane ont rencontré ce matin 08 mars 2022 à Kalait, département de Mourtcha, Province de l’Ennedi Ouest, le Comité de prévention et de gestion des conflits entre Eleveurs (CPGCE).

   La rencontre a eu lieu au secteur de l’Elevage de Kalait. L’objet de la rencontre porte sur l’appui/conseil aux membres du Comité pour la finalisation et l’adoption des textes de bases (statuts, règlement intérieur et autorisation de fonctionner), ainsi que la facilitation auprès des autorités administratives pour leur reconnaissance.

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  • Action-recherche/Barrages Souterrain

   Une délégation composée des membres du consortium du projet ACCEPT, conduite par le Secrétaire Exécutif Permanent de la Plateforme Pastorale du Tchad Ahmed Mohamed Nadif, le responsable de la composante de la 3 d’ACCEPT Mr AHMAT HADJI OUSMAN et le consultant Agronome REMY COURCIER sont en mission des faisabilités technique et sociale pour l’implantation des barrages souterrains (BS), du 04 au 08 Avril 2022 dans la province de Wadi fira.

   Objectif principal est d’identifier de 2 sites (ouadis) d’implantation des barrages souterrains et ensuite procédé à la facilitation des ententes sociales (accords sociaux) et l’engagement des usagers à appuyer à la pérennisation de ces ouvrages. Dans la province de Wadi fira, les difficultés d’accès à l’eau pour les populations et abreuvement des animaux ont été priorisées par les bénéficiaires comme des contraintes majeures lors du diagnostic agropastoral réalisé par le projet ACCEPT.

   L’équipe a visité trois (3) sites (ouadis) à vocation agropastorale par excellence. IL s’agit entre autre des ouadis d’Am Sidir situé à 44 Km, Al soufour à 74 Km et celui de Fama situé à 85 Km de Biltine. Tous se trouvent au Nord de Biltine,

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  • Mission/Barrage Souterrain/Guerra

   Une équipe des membres du consortium du Projet ACCEPT (IRED, CIRAD, PPT), conduite par l’Assistant technique Koffi Alinon, le Responsable de la Composante 3 Mr Ahmat Hadji Ousman et le Secrétaire Technique des Organisation Professionnelles des Eleveurs Acherif Zagalo, ont effectué du 23 au 29 mars 2022, une mission dans le Département Bitkine Province de Guérra.

   Cette mission s’inscrit dans le cadre des activités du projet ACCEPT, afin de préparer la mise en place des barrages souterrains dans les Ouadis sableux dans les localités de DOUMBA, SOLAL et BITGUERA dans le Cotonnât de Barlo I. Au menu des échanges avec les populations de ladite localité, il a été convenu un pacte social qui sera acté par les autorités Administratif. Dans la province de Guéra les difficultés d’accès à l’eau aux populations et à l’abreuvement des animaux ont été mentionnées comme contraintes majeurs par les bénéficiaires lors du diagnostics Agropastoral réalisées par le projet en octobre 2020.

   Au temps jadis, les éleveurs construisaient des puits pastoraux de manière artisanale. De ce fait, et dans le but d’améliorer l’approvisionnement en eau à ces communautés, le Projet ACCEPT appui Moukhtar Yaya Aldji Abbas chercheur à l’IRED en thèse de Doctorat sur la thématique « l’Accès à l’eau pour les Agropasteur et Pasteur grâce aux Barrages Souterrain dans la province de Guéra ». Une innovation qui apportera ces fruits à la résolution d’accès difficile en eau dans le Province.

   A noter que le suivi scientifique des barrages souterrains déjà existant dans la localité, la délégation a procédé au lancement d’une enquête de satisfaction des barrages souterrains aux près de ménages de Korlongo.

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  • 3éme Réunion du Comité de pilotage du Projet ACCEPT

Le 09 Mars 2022

   Le Projet ACCEPT atenu sa troisièmeréunion de pilotage le 15fevrier 2022 à N’Djamena Haroun Moussa Secrétaire Générale du Ministèrede l’Elevage et des Productions Animales lançant les travaux,précise que le projet viseà renforcer la Résiliencedes ménagespastoraux etagropastoraux par des activités de Recherches –Développement.Le Directeur Général del’IRED a souhaité la bien venu aux participants et son partenaire technique et financier précisément l’Union Européenne,à travers le dispositif Désira accordée aux projet ACCEPT.Ont pris part les représentants en charges des Ministères de l’hydraulique,l’Agriculture et l’Enseignement Supérieur,des Institutions sous tutelle la plateforme pastorale du Tchad et l’ITRAD. Après deuxprésentation,des questions d’éclaircissementont étéposées, tous les membres du comitéde pilotage,à leur têtele Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage Haroun Moussa ont marqué leur volonté d’accompagner le projet ACCEPT.

Maipa Dehainsala

 

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  • Réunion du Comité Scientifique du projet ACCEPT

Le 20 Novembre 2021

   Le Projet ACCEPTa tenu sa deuxième réunion du Comité Scientifique(CS)les16 et17 novembre 2021 à N’Djamena.Le Comité Scientifiqueest un des organes de gouvernance du projet tel que spécifié dans l’Accord de consortium et précisé par le Règlement Intérieur du CS adopté le 19 janvier 2021.L’objectifde cette réunion étaitd’examiner les divers travaux d’intérêt scientifiqueque mène leprojet, de débattre de leur pertinence et de faire des propositions à l’équipe du projet.

Dans son mot de bienvenue, le coordonnateur du Projet, le ProfesseurKoussou Mian-Oudananga remercié les membres du comité scientifique pour leur disponibilité etenthousiasme à accompagner le projet dans l’atteinte de ses objectifs.

La présidente du comité scientifique Dr Maty Ba-Diao a saluévivementl’engagement des membres du Comité Scientifiqueà continuer par accompagner le projet dans la rechercheappliquéepour les actionsd’adaptationde l’élevageau changement climatique au Tchad. LeComité Scientifiquea été marqué parl’examen de divers rapportsd’activités réaliséesl’année dernière. Ils ont étéprésentéspar l’Assistant Technique M. Koffi Alinon, ainsi que les responsables de composantes et consultants en appui aux activités. Les membres du CS ont pu aussi suivre les présentations des protocoles de recherches des étudiants en thèseappuyéspar le projet ACCEPT.

A l’issue de cette deuxième réunion du Comité Scientifique, les membres ont fait les recommandations suivantes à l’endroit de l’équipe du projet:

   –  Envoyer les documents à examiner par le Comité Scientifiquedeux semaines avant la session

   –  Instituer la tenue de deux réunions de restitution des travaux de thèse par an pour assurer un suivi rapproché des travaux des doctorants et capitaliser les résultats préliminaires dans les documents du projet ;

   –  S’inspirer des plans locaux de développement (PLD) élaborés dans le cadre du projet PREPAS pour accompagner le site périurbain de Mandelia dans le processus d’élaboration de leur PLD ;

   –  Négocier avec les écoles doctorales et les universités sur le niveau de prise en charge de certains coûts (frais de supervision, frais d’encadrement, fraisde tenue du comité de thèse, etc.) non prévus dans le budget du projet.

Notons qu’une visite des parcelles d’expérimentation de cultures fourragères ainsi que les fermes de prévulgarisation s’est déroulée en marge des travaux du CS. La prochaine réunion est prévue pour le mois de novembre 2022.

Maipa Dehainsala

 

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  • Colloque Régional sur la Sécurisation du Foncier Agro-pastoral et Prévention des Conflits en Afrique du Centre et de l’Ouest.

   A l’initiative du Ministère de l’Élevage et des Productions Animales à travers le Programme d’Appui structurant au Développement Pastoral (PASTOR) avec l’appui des ministères sectoriels du Tchad, le Ministère en charge de l’Élevage du Niger, les experts issus des espaces CEEAC, CEDEAO, CILSS, les organisations socioprofessionnelles agricoles, d’éleveurs, la société civile et les partenaires au développement, un colloque a été organisé à Ndjamena du 23 au 25 novembre 2021 pour réfléchir sur les politiques de sécurisation du foncier agro-pastoral en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce Colloque a été placé sous le haut patronage du Premier Ministre, chef de Gouvernement de transition PAYIMI PADACKE ALBERT. L’objectif de ce colloque vise à aborder une réflexion sur le foncier agro-pastoral dans une perspective de la viabilité économique et sociale de ces principaux piliers de l’economie qui sont l’agriculture et l’élevage. En outre la gestion actuelle des ressources naturelles fait souvent l’objet de conflits entre les usagers avec des conséquences parfois triste. Durant les trois (03) jours, plusieurs thématiques ont été abordées au cours de cet événement.  En plus de la journée introductive, les interventions ont été organisées le deuxième jour en quatre axes parallèles de questionnement et d’innovations : Axe1) : Processus d’élaboration des politiques foncières agropastorale ; Axe2 : Statut des terres agropastorales et des communs pastoraux ; Axe3) Dispositifs de gouvernance responsable du foncier agropastorale Axe4) Mécanisme d’information et de défense des droits par les agriculteurs et les éleveurs. Lors de la cérémonie inaugurale, le Président du comité d’organisation, Haroun Moussa, Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage et des Productions Animales a souligné que la problématique du foncier agropastoral mérite une réflexion plus approfondie pour susciter l’émergence de nouveaux système de régulation foncière adaptés à nos réalités tchadiennes. Pour le Ministre de l’Elevage et des production Animales Dr ABDERAHIM AWAT ATTEIB dans son mot d’ouverture, a rappelé que le cadre législatif et règlementaire régissant l’accès au foncier et autres ressources naturelles n’est pas en phase avec le contexte actuel. Entendu que notre système d’élevage repose sur une utilisation extensive et mobile des ressources car l’équilibre dans l’alimentation du troupeau doit se trouver dans la complémentarité spatiale et saisonnière des différents parcours disponible, plutôt que dans l’exploitation ciblée d’une zone donnée. Didier Carton Représentant de l’Union Européenne quant à lui a souligné que la gestion du foncier est un enjeu majeur dans tous les pays sahéliens et particulièrement au Tchad. Pour permettre d’améliorer les productions agricoles mais aussi d’éviter les conflits entre les différents acteurs,  il faut chercher à limer l’anthropisation croissante de nos écosystèmes et renforcer la résilience des producteurs face aux changement climatique. La Coordonnatrice Régionale du PRAPS Dr EDWIGE YARO BOTONI, représentante le Secrétaire Exécutif du CILSS a laissé entendre que les résolutions issues de ce colloque puissent être vulgarisées pour le bien de l’Afrique d’une manière Générale. Enfin, TRAORE SY ALAIN Directeur Agriculture /Développement Rural Commission CEDEAO et celui de la CEEAC, ont réitéré leur appui pour la prévention des conflits , la bonne gouvernance du foncier qui doit permettre de sécuriser les terres utiles en réduction afin  de faire vivre harmonieusement les éleveurs , les agriculteurs et les transhumants et de faire cohabiter la faune sauvage avec  l’ensemble de ces acteurs. En effet, ce colloque régional s’inscrit bien dans le cadre d’une sécurisation du foncier agro-pastoral.  Il s’agit pour les organisateurs et les parties prenantes d’aller au-delà de simples recommandations sanctionnant souvent la fin des rencontres pour produire des connaissances sur le foncier agro-pastoral afin d’aider les politiques à trouver un équilibre entre les mobilités nécessaires à la gouvernance pastorale et la définition officielle et éventuellement rigide des droits que suppose la sécurisation d’un titre juridique. Reconnaître la légitimité des mobilités dans les droits d’usage liés aux nécessités pastorales (accès, passage, pâturage, abreuvement etc.) permet de renforcer et d’adapter les droits positifs aux réalités des systèmes de production pastorale et par conséquent de sécuriser le foncier agro-pastoral. Ce colloque, au-delà des politiques à l’intérieur de chaque Etat, a aussi abordé la question de la politique foncière qui s’intègre dans une perspective régionale de gestion de l’élevage pastoral. A l’issue de ce colloque, les participants ont adopté une déclaration dite « N’Djamena ».

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  • Formation de Pennisetum
   

   Une formation des partenaires des producteurs d’un fourrage irrigué « Pennisetum sp », appelé « Maralfalfa », culture intensive à haute productivité et de qualité pour améliorer l’alimentation du bétail. Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales Dr ABDERAHIM AWAT ATEIB a ouvert le Jeudi 11 Novembre 2021 les travaux de l’atelier de formation sur les techniques de production et valorisation du Pennisetum hybride(Maralfalfa) à l’École Nationale des Techniciens de l’Élevage (INATE). C’est une initiative du Projet « Adapter l’Accès aux Ressources Agropastorales dans un Contexte de Mobilité et de Changement Climatique pour l’Élevage Pastoral au Tchad » (ACCEPT). Aujourd’hui les populations pastorales sont de plus en plus touchées par une érosion de leur accès aux ressources sous double contrainte du changement d’affectation des terres, et du changement climatique. Le développement de productions durables et efficaces de biomasse en plus des pâturages naturels, comme les fourrages et les cultures à double fin (alimentation humaine et animale) devient crucial pour appuyer les éleveurs en période de soudure. Adoum Goudja, Directeur Général de l’Institut de Recherche en Élevage pour le Développement (IRED)  a souligné que cette formation vise à renforcer la capacité les producteurs ayant pris part à la phase de « pré-vulgarisation » sur les techniques de production, de transformation et d’utilisation des fourrages de Maralfalfa. L’engouement que suscite le Maralfalfa(Pennisetum hybride) auprès des divers acteurs mérite d’être encadré par des recommandations sur les itinéraires techniques de cette culture fourragère , à l’instar de ce qui ressort des discussions avec les services techniques déconcentrés en juin 2021. Le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales Dr ABDERAHIM AWAT ATEIB laisse entendre que le développement des cultures fourragères, pluviales et irriguées constitue une alternative pour élargir l’offre en ressources fourragères avec pour conséquences la réduction du déficit alimentaire et les conflits sur les ressources naturelles. Le consultant Rémy Courcier a fait une présentation en deux parties : la première sur les techniques de production (préparation des terrain irrigation fertilisation et plantation,) et une seconde sur les techniques de valorisation (récolte, distribution du fourrage frais, séchage et stockage pour reporter les stocks, rendement en quantité et en qualité…). Suite aux présentations techniques en salle une visite à la ferme de l’IRED a été organisée le premier jour (haches paille, techniques de séchage et de stockage des foins, essais de comparaison des dates de coupe, doses d’irrigation, doses de fertilisation, … Le second jour les participants ont visité deux fermes qui ont commencé en 2020 et qui produisent et utilisent du Maralfalfa, (1,5 hectare à Mandelia et 5 hectare à Klessoum En plus de la majorité des fermes concernées qui sont une vingtaine autour de N’Djamena, des représentants des premières fermes lancées dans les provinces étaient venus des départements d’Abtouyour, de Wadi-fira, du Mandoul et du Barh Koh.

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  • Action-Recherche-Accept : Formation des Membres des Comités d’Entente et de Médiation

       La localité de Mandalia, dans la province du Chari-Baguirmi a abrité le vendredi 22 octobre 2021, le premier atelier de formation à l’intention des membres des comités d’entente et de médiation (CEM). Ce sont des agriculteurs et des éleveurs d’une part et des autorités administratives et traditionnelles d’autre part qui étaient conviés à cette rencontre. C’est une initiative du ministère de l’élevage à travers son Projet ACCEPT en partenariat avec l’Union Européenne qui entendent ouvrer pour une gestion apaisée des conflits. Dans le cadre de la composante 3 du projet ACCEPT, la Plateforme Pastorale du Tchad a initiée une enquête en vue de présenter une revue détaillée des différents mécanismes de prévention et de gestion des conflits existants. L’étude a révélé que les différents mécanismes de prévention et de gestion des conflits ne sont plus adaptés dans le contexte actuel. En effet,  la transhumance dans sa dynamique entraîne plus souvent les groupes pastoraux à s’éloigner de leur terroirs d’attache là où ils ont une connaissance territoriale. Dans cette évolution, ils sont amenés à emprunter de nouveaux itinéraires dont ils ne connaissent pas toujours avec précision, les règles locales de gestion : bien qu’ils exploitent ces espaces, ils ne participent généralement pas aux discussions sur la gestion de ces ressources et sur l’élaboration de règles communes. L’enquête révèle également que certains acteurs dits de ’’nouveaux éleveurs’’ participent à exacerber les tensions par leurs pratiques non conformes aux mandats d’intérêt public de prévention des conflits et à la gestion apaisée des litiges agro-pastoraux ». Ainsi, « de simples litiges autour d’un champ peuvent, par l’intervention inappropriée de certains acteurs, devenir conflictuels alors qu’ils pourraient se résoudre à l’amiable entre agriculteurs et éleveurs » ajoute le rapport.  « À partir de ce moment, la concurrence s’exacerbe, se transforme rapidement en conflit. Le dialogue indispensable, entre les acteurs, pour la recherche de solutions d’exploitation concertée, la mise en place et le contrôle de règles communes, devient de plus en plus difficile. L’absence de canaux de communication et les problèmes de langue ne facilitent pas la gestion de ces conflits. Il en résulte des oppositions d’intérêt entre les transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, parfois entre éleveurs eux-mêmes, quand les ressources pastorales, notamment l’eau, deviennent rares. Face à la recrudescence de ces conflits liés à l’accès aux ressources pastorales, des dispositifs traditionnels de prévention et de gestion existants se trouvent dépasser par l’ampleur du phénomène. Dans le but d’arriver à une transformation positive des conflits dans un contexte respectueux des diversités socio-culturelles des acteurs en conflit, que des comités d’entente et de médiation (CEM) ont été mis sur pied. Il s’agissait de repenser la gouvernance locale en matière de gestion foncière et de renforcer les capacités des communautés et des acteurs à la base dans la médiation et la négociation. C’est cette situation caractérisée par des querelles ou tensions sociales et qui mettent en péril la cohabitation entre les agriculteurs et éleveurs qui a amené les autorités à mettre sur pied les comités d’entente et de médiation (CEM) composés d’agriculteurs et d’éleveurs. « Ces comités chargés de faire la médiation et la conciliation pour une résolution non violente des conflits, contribuer à la gestion concertée des ressources naturelles des dites zones au profit des deux communautés et contribuer à la sécurisation des productions (agricoles et animales) des zones concernées sont des cadres de dialogue, de concertation, de réflexion et de contacts permanents entre les autorités traditionnels et coutumières, les leaders des communautés d’éleveurs et d’agriculteurs », précise le secrétaire exécutif permanent de la plateforme, Ahmed Mohamed Nadif. L’enjeu de cet atelier est, selon les organisateurs d’obtenir un climat apaisé indispensable pour un développement socioéconomique harmonieux. « Cet atelier a permis aux acteurs locaux d’acquérir des connaissances et stratégies en vue de gérer de manière rationnelle et équitable les conflits agriculteurs et éleveurs mais aussi d’avoir un regard nouveau sur la sensibilité, la prévention et la gestion de nos ressources naturelles (agropastorales) », relate le secrétaire général du département de Mandélia, Asseid Abdelkerim Barka. A l’issue de cette formation, les participants sont désormais à mesure d’utiliser les habilités interpersonnelles et comportements adéquats afin de sensibiliser, prévenir ou résoudre les conflits mais aussi de comprendre les conflits agro-pastoraux aux Tchad, les diagnostics et les pistes de solution. Le projet « adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans le contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastorale au Tchad » touche la zone Sahélo-Saharienne (provinces de l’Ennedi Ouest et du Wadi Fira dans les départements de Biltine et de Mourtcha), la zone Sahélienne (provinces du Guéra et du Batha dans les départements de Lac-Fitri et de Aboutouyour), la zone test (province du Chari Baguirmi dans le département du Chari) et enfin la zone soudanienne ( provinces du Moyen-Chari et du Mandoul dans les départements du Bahr koh et du Mandoul oriental).

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  • Formation sur la sensibilité , prévention et la gestion des ressources naturelle

      La localité de Mandalia, dans la province du Chari-Baguirmi a abrité le vendredi 22 octobre 2021, le premier atelier de formation à l’intention des membres des comités d’entente et de médiation (Cem). Ce sont des agriculteurs et éleveurs d’une part et des autorités administratives et traditionnelles d’autre part. Cette une initiative du ministère de l’élevage à travers son Projet ACCEPT en partenariat avec l’Union Européenne se veut un cadre de gestion apaisé des conflits. Dans le cadre de la composante 3 du projet « adapter l’accès aux ressources agropastorales dans un contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastoral (Accept) » du consortium de la Plateforme Pastorale du Tchad a diligenté une enquête en vue de présenter une revue détaillée des différents mécanismes de prévention et de gestion des conflits existants. L’étude révèle que les différents mécanismes de prévention et de gestion des conflits ne sont plus adaptés. « La transhumance entraîne les groupes pastoraux loin de leur terroirs d’attache où ils ont une connaissance territoriale. Ils peuvent être amenés à emprunter de nouveaux itinéraires dont ils ne connaissent pas toujours avec précision, les règles locales de gestion : bien qu’ils exploitent ces espaces, ils ne participent généralement pas aux discussions sur la gestion de ces ressources et sur l’élaboration de règles communes. Par ailleurs, certains acteurs dits de ’’nouveaux éleveurs’’ participent à exacerber ces tensions par leurs pratiques non conformes aux mandats d’intérêt public de prévention des conflits et à la gestion apaisée des litiges agro-pastoraux », révèlent les conclusions de cette enquête. Ainsi, « de simples litiges autour d’un champ peuvent, par l’intervention inappropriée de certains acteurs, devenir conflictuels alors qu’ils pourraient se résoudre à l’amiable entre agriculteurs et éleveurs » ajoute le rapport.  « À partir de ce moment, la concurrence s’exacerbe, se transforme rapidement en conflit. Le dialogue indispensable, entre les acteurs, pour la recherche de solutions d’exploitation concertée, la mise en place et le contrôle de règles communes, devient de plus en plus difficile. L’absence de canaux de communication et les problèmes de langue ne facilitent pas la gestion de ces conflits. Il en résulte des oppositions d’intérêt entre les transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, parfois entre éleveurs eux-mêmes, quand les ressources pastorales, notamment l’eau, deviennent rares. Face à la recrudescence de conflits liés à l’accès aux ressources pastorales, des dispositifs traditionnels de prévention et de gestion existent », rappelle cette enquête. Dans le but de faire une transformation positive des conflits dans un contexte respectueux des diversités socio-culturelles des acteurs en conflit, des comités d’entente et de médiation (Cem) ont été mis sur pied pour repenser la gouvernance locale en matière de gestion foncière et renforcer les capacités des communautés et des acteurs à la base dans la médiation et la négociation. Cette situation caractérisée par des querelles ou tensions sociales et qui mettent en péril la cohabitation entre les agriculteurs et éleveurs a amené les autorités à mettre sur pied les comités d’entente et de médiation (Cem) composés d’agriculteurs et d’éleveurs. « Ces comités chargés de faire la médiation et la conciliation pour une résolution non violente des conflits, contribuer à la gestion concertée des ressources naturelles des dites zones au profit des deux communautés et contribuer à la sécurisation des productions (agricoles et animales) des zones concernées sont des cadres de dialogue, de concertation, de réflexion et de contacts permanents entre les autorités traditionnels et coutumières, les leaders des communautés d’éleveurs et d’agriculteurs », précise le secrétaire exécutif permanent de la plateforme, Ahmed Mohamed Nadif. L’enjeu de cet atelier est, selon les organisateurs d’obtenir un climat apaisé indispensable pour un développement socioéconomique harmonieux. « Cet atelier permettra aux acteurs locaux d’acquérir des connaissances et stratégies en vue de gérer de manière rationnelle et équitable les conflits agriculteurs et éleveurs mais aussi d’avoir un regard nouveau sur la sensibilité, la prévention et la gestion de nos ressources naturelles (agropastorales) », informe le secrétaire général du département de Mandélia, Asseid Abdelkerim Barka. A l’issue de cette formation, les participants seront à mesure d’utiliser les habilités interpersonnelles et comportements adéquats afin de sensibiliser, prévenir ou résoudre les conflits mais aussi de comprendre les conflits agro-pastoraux aux Tchad, les diagnostics et les pistes de solution. Le projet « adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans le contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastorale au Tchad » touche la zone Sahélo-Saharienne (provinces de l’Ennedi Ouest et du Wadi Fira dans les départements de Biltine et de Mourtcha), la zone Sahélienne (provinces du Guéra et du Batha dans les départements de Lac-Fitri et de Aboutouyour), la zone test (province du Chari Baguirmi dans le département du Chari) et enfin la zone soudanienne ( provinces du Moyen-Chari et du Mandoul dans les départements du Bahr koh et du Mandoul oriental).

  • Prévenir des Conflits liés à l’Accès et l’Utilisation des Ressources Agropastorales.  Le Ministère de l’Élevage et des Productions Animales à travers son Programme d’Appui Structurant de Développement Pastoral PASTOR  et le Réseau des Journalistes  pour l’Humanitaire et le Développement Durable au Tchad a organisé de 22 au 24 juin 2021 un atelier de formation sur le thème « la Caractérisation des conflit liés à l’accès et l’utilisation des ressources agropastorales » à l’intention des journalistes et communicateurs .C’est le Ministre de l’Elevage Dr Abderahim Awat Atteib qui a présidé a la cérémonie. Dans la mise en œuvre de renforcement des capacités les journalistes et communicateurs de la presse privée et publics ont examinés des différentes démarches d’analyse des conflits en milieu rural et ceux liés aux ressources agropastorales. Les éleveurs effectuent des déplacements de manière cyclique le long de divers corridors traditionnels, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur a la recherche de pâturage et d’eau pour leur bétail. En outre ces mouvements sont souvent accompagnés des conflits, d’ampleur variable. De ce fait, Ces assises visent à améliorer la qualité de la diffusion des informations liés aux conflits en milieu pastoral. Dans son discours d’ouverture le Ministre de l’élevage et des production animales Dr ABDERAHIM AWAT ATTEIB révèle que les journalistes et les communicateurs doivent produire leur article dans l’exactitude des faits, sans aucune rumeur. Pour le Coordonnateur du Programme PASTOR Haroun Moussa laisse entendre que le projet PASTOR  a pour objectif de sécuriser les pasteurs , agropasteurs dans la gestion et l’exploitation  durable des ressources agropastorale , mais aussi à soutenir les mécanisme intrinsèque des résiliences notamment la sécurisation de la mobilité à travers des aménagement, la promotion des instance de concertation et de gestion des conflits .DJIBRINE NOUH ALWALI  Président du Réseau des Journalistes pour l’Humanitaire et le Développement durable au Tchad indique que cette formation offre une occasion aux hommes et femmes des Médias d’acquérir des nouvelles connaissances afin d’exercer bien leur métier selon l’éthique et la déontologie. Durant les trois jours de travaux plusieurs exposés ont été présenté, Dr PABAME SOUGNABE Assistant Technique au PASTOR a axé son intervention sur  une Analyse des conflits et attitude des acteurs face aux conflits ; CHRISTOPHE BOUVIER a fait une brève présentation sur la préventions des conflits : cas du programme PASTOR ; le Responsable Suivi -Evaluation DJIMADOUM DJIALTA de son coté a porté sur les approches conceptuelle et le rôle de conflits ; YAYA MOUDET conseiller  à la HAMA a présenté le rôle de régulateur dans la prévention  des conflits dans les médias, selon lui le journaliste devrait lui-même être un autorégulateur en écrivant son article , aussi garantir la liberté d’opinion et l’expression pluraliste des valeurs culturelle. Le cadre législatif tchadien et conflits en milieu rural a été abordé par REMY COURCIER Assistant au PASTOR. Enfin ZOUTANE DABA MARTIN Journaliste Producteur a la Radio ONAMA a axé son intervention sur l’analyse sur la démarche conceptuelle des productions des Emissions liées aux conflits. Ensuite les participants ont formulé des recommandations au Ministère de l’Elevage a travers son programme PASTOR et aux Partenaires Technique et financiers et aux journaliste du RJHDT, il s’agit de s’associer le réseau des Journalistes pour l’humanitaire et le développement durable au Tchad dans la mise en œuvre et ses activités en faveur du développement pastoral ; aux journalistes de mettre en pratique l’éthique et la déontologie du métier de journalisme.

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  • Action Recherche : Renforcer les compétences Scientifiques et Techniques des Experts du Consortium ACCEPT

    20 octobre 2020

       Il s’agit de produire des connaissances, tester et évaluer des innovations et fournir des outils d’aides à la décision afin de faciliter l’adaptation des Pasteurs et Agro-pasteurs au changement climatique, dans un contexte d’accentuation de la compétition sur les ressources Agro-Sylvio-pastorale. Au cours de cet atelier, les chercheurs et les Experts du consortium (l’IRED, de la PPT et du CIRAD) seront formés en cartographie participative, en méthodes de diagnostic Agropastorale mais aussi connaitre les concepts de base en SIG et télédétections. En effet, le renforcement des capacités chercheurs et Experts s’inscrit dans un contexte où les systèmes d’élevage au Tchad rencontrent un ensemble de problèmes et de contraintes qui nuisent à leur essor et qui contribuent à affaiblir la résilience des sociétés pastorales et agropastorales. Il s’agit entre autres une réduction drastique des pâturages et d’une dégradation de leur qualité ; l’absence d’un circuit d’apprivoisement à des prix abordables des aliments des bétails, surtout dans les périodes difficiles. L’action de recherche ACCEPT porté par le consortium vise à connaitre la fonctionnalité de l’activité pastorale dans les différentes zones agro écologiques, à travers un état des lieux représentatifs des situations dans les zones ciblées par le projet. Ceci pour disposer des éléments d’analyse permettant de contribuer au renforcement de la résilience des pasteurs et agropasteurs face au changement climatique. Ensuite, après le travaux en atelier, la formation sera complétée par des enquêtes terrains dans les sites péri urbain de N’djamena dans des sites couvrant la diversité des systèmes pastoraux auprès des plusieurs acteurs dont les éleveurs, les agro éleveurs les fédérations, les autorités administrative et traditionnelles. La démarche adoptée pour les enquêtes sera participative et inclusive pour recueillir et collecter le maximum d’information auprès des éleveurs et   agropasteurs dans leur diversité.

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Titre : Action de recherche « ACCEPT »
  • Lancement officiel de l’Action de recherche « Adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans un contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastoral au Tchad (ACCEPT ) » par le Ministre de l’Élevage et des Ressources Animales pour une durée de quatre ans.

    Le Ministre de l’Élevage et des Productions animales Gayang Souaré a lancé officiellement ce mardi 28 janvier 2020, l’Action de recherche intitulée « Adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans un contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastoral au Tchad (ACCEPT)». La mise en œuvre de ce projet est confiée à un consortium composé de : l’IRED, le CIRAD et la PPT avec l’appui financier de l’Union Européenne. Un Présidium de trois membres dirigés par Dr Lucien Mbeurnodji, Conseiller Technique du MEPA a été mis sur pied pour animer les séances des travaux. Plusieurs exposés ont marqué le temps fort du lancement dudit Action de Recherche : le Pr Koussou Mian Oudanang, Dr Sougnabé Pabamé et   Ibra Touré ont tour à tour passé en revue le contexte, les objectifs, les tâches, les différentes composantes, le plan d’action et le programme dudit projet. Ensuite chaque représentant des membres du Consortium a présenté sa structure . Pour Dr Adyl Béchir, le projet ACCEPT dans sa composante 3, permettra à sa structure de participer à la co-conception d’outils d’aide, à la décision adaptée au contexte local et à l’évaluation des ressources naturelles et la valorisation du climat. Le directeur général de l’institut de recherche en élevage pour le développement (IRED) Adoum Goudja a indiqué que le projet sera basé sur une approche recherche et action en partenariat pour la réalisation des ouvrages hydrauliques et de fabrication des aliments du bétail.  Pour lui, le projet prévoit également un cadre d’échanges, de formation et de promotion des innovations techniques, économiques et sociales. Il a aussi souligné les possibilités de formation des chercheurs de L’IRED : inscription en thèse, en master et en stage professionnel. François Monicat, directeur général adjoint du CIRAD, a précisé qu’au niveau régional, le Tchad fait partie des pays confrontés au changement climatique.  C’est pourquoi, le projet ACCEPT met un accent sur plusieurs défis notamment le changement climatique et ses conséquences, la vulnérabilité de la communauté pastorale, la fragilité l’écologie du sahel, le partenariat avec les parties prenantes, la gouvernance, la réalisation des objectifs assignés à l’action de recherche et le partage du savoir-faire et d’expérience entre les pays du Sahel. Le représentant du délégué de l’Union Européenne au Tchad Didier Carton a souligné que c’est une occasion de lier la recherche au développement et de recenser les meilleures innovations techniques pour mieux s’adapter au dérèglement climatique. Didier Carton a annoncé également l’enveloppe allouée à l’Action ACCEPT qui est de 3 157 895 Euros soit environ 2 milliards de Francs CFA pour une durée de quatre ans. Il a en outre ajouté que cette Action de Recherche permettra à la communauté scientifique tchadienne et européenne de retravailler ensemble sur des importants sujets dans le secteur de l’élevage et permettra ainsi de donner les éléments pertinents aux décideurs politiques et économiques pour mieux orienter la politique de développement sur les bases scientifiques. Officiant le lancement du projet ACCEPT, le Ministre de l’élevage et des Productions animales Gayand Souaré a signifié que la mise en œuvre de ce projet est l’aboutissement des efforts conjugués du gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la politique de développement rural qui est un souci majeur du gouvernement. Avant de finir son discours, le Ministre a rassuré les partenaires techniques et financiers qu’il veillerait personnellement à la gouvernance de cette Action de Recherche.

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  • Mission d’appui technique et scientifique du CIRAD dans la mise œuvre par l’IRED des recherches sur la végétation à l’IRED.
Le 31 Aout 2021

   Une équipe des experts, spécialisé en Écologie Végétale et Botanique sont venus en mission d’appui du 22 au 29 Aout 2021 à N’Djamena. L’objectif de cette mission était d’échanger avec les chercheurs de l’IRED sur la thématique de la végétation. C’est une première mission d’appui sur les questions liées à l’étude de la végétation naturelle dans le cadre du projet DESIRA ACCEPT. Cette mission a permis de relancer les activités de la thématique végétation mais aussi d’harmoniser et clarifier les approches méthodologiques pour les activités de terrain du Projet ACCEPT. Les experts SIMON TAUGOURDEAU ET SAMANTHA BAZAN et le Coordonnateur du Projet ACCEPT accompagné de l’assistant Technique ont d’abord échangés avec le Directeur Général de l’IRED, ADOUM GOUDJA, du cadre de la mission et de la question de l’herbier de l’IRED et son potentiel. Il ressort des échanges que la collection de végétaux, l’herbier au Tchad, fondée en 1962, composée de plus 8000 échantillons avec une représentation de 1700 espèces différentes est unique comme l’indique le chercheur Serge Melom . Au cours de la mission, une session a été réservée à la présentation par les chercheurs de l’IRED de leurs travaux de recherche en thèse sur la végétation effectuée au Tchad en partenariat avec le Projet ACCEPT. Serge Melom a fait sa présentation sur l’Evaluation de la végétation en zone pastorale avec à la fois des mesures de la végétation et des enquêtes ethnobotaniques sur les usages pastoraux et autres des plantes. Terei Mabilo a axé sa présentation sur la comparaison des caractéristiques de végétation de différents types de pâturages selon les éleveurs dans la région de Mandoul. Ibra Charid : a abordé l’Evaluation des ressources fourragères dans la région du Moyen Chari. Hassan Djefil a porté sur les Travaux sur la culture fourragères dans le cadre du projet d’ACCEPT. La mission a été aussi marquée par des exposés présentés aux doctorants de l’école doctorale ainsi que des étudiants en master en production animale. Les thèmes abordés concernent les herbiers et leurs usages dans la recherche et les méthodes de suivi de végétation pastorale. Les chercheurs de l’IRED et les étudiants de l’Université de N’Djamena ont reçu une formation à l’utilisation de l’outil KOBO et leur disposition formulaire afin de réaliser les protocoles de végétation. En outre une démonstration s’en est poursuivi par une présentation des outils koboCollect. Cet outil permet de collecter les données propres et homogènes directement en base de données. La mission est repartie satisfaite de son séjour. Les étapes prochaines de cette activité du projet concernent le séjour d’échange en septembre 2021 du responsable de l’herbier de l’IRED à l’herbier du CIRAD à Montpellier, la collecte et le traitement des données au cours du dernier trimestre 2021 sur les sites du projet dans la zone soudanienne et sahélienne ainsi qu’une formation spécifique en 2022 des chercheurs sur le logiciel de d’analyse des données végétales.

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  • Rencontre inter-projets et programmes
Le 6 avril 2021

   La plateforme pastorale du Tchad organise chaque trimestre une rencontre inter-projets et programmes pour discuter des actions pouvant faire l’objet de collaboration et de synergie. La 6 ème édition qui s’est tenue du 24 au 25 Mars 2021 à Abéché a été réalisée grâce à l’appui financier de Projet de renforcement de l’élevage pastoral dans les régions du Batha, de l’Ennedi et du Waadi Fira au Tchad (PREPAS). Ces rencontres visent à renforcer les synergies entre les différents partenaires en termes d’actions et de moyen entre les différents programmes et projet de développement du secteur Agro pastoral. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidé par le secrétaire Générale de la Province Ouaddaï, Monsieur Mahamoud Mahamat Saleh Hayard. Dans son discours de la circonstance, il a laissé entendre que les enjeux d’une bonne coordination entre le programme sont nombreux et dépendent aussi du succès des actons de renforcement de l’élevage pastoral et de leur pérennité. Pour le Président de la Plateforme pastorale du Tchad Dr Adyl Béchir, cette complémentarité se traduit par la capitalisation des expériences et le renforcement des synergies entre les différents partenaires en termes des actions et moyens entre les programmes. La rencontre d’Abéché a permis de repérer l’ensemble des innovations et les expériences en termes de méthodologie et de pratiques pouvant faire l’objet de mutualisation entre les projets et programmes. En effet, pour améliorer le potentiel de la filière élevage, le Tchad s’appuie sur plusieurs programme et projet avec l’aide des partenaire technique et financier (AFD, UE, Banque Mondiale, DDC…) afin de contribuer l’augmentation et la pérennisation de l’apport de l’élevage dans l’économie nationale. Durant deux jours de travaux , les coordonnateurs des projets ont présentés tour à tours l’avancement des activités réalisées pendant la dernière réunion organisée le 16 au 17 novembre 2020 à N’Djamena., Il s’agit entre autres les projet PASTOR, le PREPAS, le PRAPS, PROROA ; le Projet ACCEPT, HD Médiation et le RNCE En outre, une partie des participants ont fait une descende sur le terrain : Ouaddaï, Wadi Fira, et de l’Ennedi Ouest zone d’intervention commune de la plupart des projets et programmes présents à la rencontre. L’équipe a visité des ouvrages réalisés par différents programmes et projets. Il s’agit de l’école nomade de la localité de zag -zag où des échanges ont eu lieu avec le maitre et avec l’association des parents d’élèves, des puits réhabilités par PREPAS, de pépinière à la sortie de Biltine, la marre curée d’Aboufoundouk , et enfin « l’organisation professionnelle des éleveurs féminines »

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  • Atelier de Restitution des Résultats du diagnostic agropastoral dans les Quatre zones d’intervention du projet ACCEPT.

  Les systèmes d’élevage au Tchad rencontrent un ensemble de problème et de contrainte qui nuisent à leur essor et qui contribuent à affaiblir la résilience des sociétés pastorale et agropastorales. La mise en œuvre du projet ACCEPT est constituer par un consortium composé de l’IRED, le CIRAD ; et la PPT. L’objectif visé de l’atelier de restitution des résultats du diagnostic agropastoral est de recueillir la perception des acteurs mais aussi d’identifier et sensibiliser les partenaires pour la co-construction d’outil d’aide à la décision (OAD) par la Plateforme Pastorale du Tchad.

Le processus de ces restitutions s’est poursuit successivement dans les quatre zones d’interventions de dudit projet, dans un souci de redevabilité et de recueil des opinions et de perceptions des acteurs vis-à-vis des résultats auxquels le diagnostic a abouti. Toutefois cette rencontre a regroupé la présence effective des membres du cadre institutionnel de planification (CDA), les autorités administratives du département, les chefs de service techniques déconcentrés, les organisations professionnelles des éleveurs, les chefs traditionnel et coutumiers et les ONG et autres acteurs du développement. Compte tenu d’énorme potentiel en ressources agropastoral, les responsables des départements ont remercié l’Union Européenne pour la mise en œuvre du projet ACCEPT et le choix porté à leur département. Le projet Adapter l’Accès aux Ressources Agropastorales dans un Contexte de Mobilité et de Changement Climatique pour l’Elevage Pastoral au Tchad (ACCEPT) vise à renforcer la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux par des activités de recherche-développement. Dans le cadre de ce diagnostic une équipe de quelques chercheurs issus de l’Institut de Recherche en Élevage pour le Développement (IRED) et la Plateforme Pastorale du Tchad a procédé en octobre derniers 2020 a la collecte des données pour le diagnostic agropastoral. Plusieurs thématiques ont fait l’objet d’une enquête sur les sites d’intervention il s’agit entre autres « le Système d’élevage : potentialités et contraintes ; Inventaire des campements et des infrastructure et Disponibilité en ressources agropastoral et leur accès et en fin les Caractéristiques socio-démographiques ». Il s’agit de présenter une vision globale des situations locales dans le domaine de la gestion et du développement des ressources pastorales, afin d’identifier les préoccupations des éleveurs et agro éleveurs, des exploitants et des groupements pastoraux. A noter que cette restitution du diagnostic agropastoral a été réalisé dans le département d’Abtouyour, du Barh Koh, du Mandoul Oriental,Chari Baguirmi ; l’Ennedi Ouest et enfin Ouadi Fira.  L’existence de ce projet est de bâtie une opportunité stratégique pour l’adaptation de l’agropastoralisme aux défis climatique

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