Techniques de culture du Pennisetum Sp « Maralfalfa »

• Des recherches à la station IRED de Farcha sur les techniques de culture et d’exploitation du « Maralfalfa » sont en cours et une recherche de comparaison de 5 fourrages irrigués a déjà donné ses résultats de la première année.
• D’autres expériences chez une trentaine de producteurs tchadiens ont démarré et permettent déjà certaines observations
• Le « Maralfalfa » a été diffusé en Colombie depuis les années 80s a été étudié surtout des années 2000 à 2020 par de nombreux centres de recherche d’Amérique latine d’expression espagnole.
• Le Maralfalfa n’est qu’une des souches de l’herbe éléphant (Pennisetum Purpureum), et de très nombreuses connaissances sont à notre disposition au niveau mondial sur l’herbe Élephant (Feedpedia).
• L’ensemble des informations « disponibles » sur le web (https://feedpedia.org et publications en espagnol) et les résultats des essais tchadiens effectués et en cours seront bientôt communiqués.
• Mais sans attendre la diffusion de tous les résultats des essais en cours au Tchad, les connaissances « mondiales » et les observations au Tchad nous permettent de présenter des recommandations à nos partenaires qui ont démarré des productions et répondre le plus possible à leurs questions.

Une protection efficace contre la divagation de ruminants

• Ne pas laisser les animaux brouter les plantations de Maralfalfa
• Une plantation de Maralfalfa peut éventuellement être broutée et écrasée une fois.
• Une majorité des souches broutées et/ou écrasées pourra revivre.
• Mais si les animaux reviennent trop, l’investissement peut être perdu.
• Une clôture efficace avec mur maçonné en bas et des poteaux résistants qui résistera mieux aux tentatives d’intrusion,
• La haie vive (Acacia Mellifera conseillée au Sahel) est recommandée comme clôture générale de la ferme
• Des clôtures internes spécifiques (fourrage irrigué, parcs d’animaux, maison, potager, …) seront nécessaires, des animaux de la ferme pouvant être difficilement contrôlés
• des portes efficaces et qui restent fermées

Localisation des parcelles irriguées

Il faut éviter :

• les zones trop inondables où les eaux si elles restent plus de 4 à 6 jours peuvent tuer les plantations (certains ont observé le redémarrage de souches qui semblaient tuées)
• les sols trop argileux (développement moindre des racines,…) ou trop sableux (grandes pertes d’eau surtout si canaux en « terre sableuse» ou planches et sillons trop grands)
• les sols peu profonds (rares autour de Ndjamena, fréquents au Centre et à l’Est)
• Les zones trop souvent à l’ombre (sous ou à coté d’arbres, de murs,…). On observe que le Panicum Maximum se développe bien sous les arbres.

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