Panel sur Pastoralisme et biodiversité :
Naviguer dans la conservation et les moyens de subsistance après la Déclaration de N’Djamena
Cet événement a été organisé le vendredi 4 octobre dans la matinée par la GIZ et le PFBC. Il a été marqué par les interventions de Dr Florance Pala, Coordonnatrice du Projet d’appui institutionnelle à l’observatoire des Forêts d’Afrique centrale (OFAC) ; Bertille Mayen , Consultant en appui au partenariat pour les forêts du bassin Congo ; Christophe Ducastel, Chargé de mission chez AFD ; Zika Monkaila, Expert en Agropastoralisme de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) ; Evele Karkou, Président du Tribunal des Grandes Instances de Tcholiré sous la modération de Natlem Nadège, Coordonnatrice Régionale du GIZ/PETRA.
Les interactions avec le public ont porté sur les points suivants :
- Les actions concrètes que mène la CBLT pour accompagner les autres acteurs dans la gestion de la transhumance dans le bassin du lac Tchad ;
- Les mesures mises en œuvre pour informer les transhumants des effets des changements climatiques ;
- Le mécanisme mis en œuvre pour assurer la sécurité des transhumants ;
- Le niveau d’application des instruments mis à disposition par la CEBEVIRHA ;
- La conciliation de la législation nationale et des mécanismes locaux de gestion des conflits dans le département du Rey-Bouba ;
- L’établissement des actes de naissance aux enfants transhumants nés dans le département du Rey-Bouba ;
- L’accompagnement de la recherche en lien avec la gestion des ressources naturelles, aires protégées.
Lancement du programme régional « Borderlands »
Au cours de la même matinée du vendredi 4 octobre, les ONG Concordis International et Centre pour le Dialogue Humanitaire ont organisé le lancement officiel de leur programme régional « Borderlands » ou autrement dit « Zones frontaliers pacifiques ». Ce projet, mis en œuvre avec le soutien financier de l’Union Européenne, a pour objectif de contribuer à la diminution de la conflictualité locale le long des routes de transhumance transfrontalières et à l’amélioration durable de la gouvernance locale, nationale et sous-régionale de la transhumance en tenant compte des impératifs de conservation. Le projet couvre la République centrafricaine, le Tchad, le Cameroun et le Soudan et va durer 4 ans.
Après une présentation de la logique de l’interventions, ils ont décrit les objectifs et ébaucher les principales activités qui seront mises en œuvre dans une logique de nexus conservation/paix-sécurité/pastoralisme. L’assistance s’est beaucoup réjouit du lancement de ce nouveau programme et a insisté sur la nécessité de synergie avec les initiatives déjà existantes sur la gouvernance des ressources agropastorales transfrontalières.
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